29 août 2010
Saison 2 / Episode 13 : Là où on ne s'y attendait pas.
On a assez parlé foot durant les mois de juin et juillet. Et la France s’est suffisamment distinguée à Knysna, salissant pour longtemps le maillot bleu.
On était bien mal dans notre peau de sportif. De la grève aux insultes d’Anelka, on en a vu de toutes les couleurs.
Alors, quand les Championnats d’Europe d’Athlétisme se passent (très) bien pour les candidats Hexagonaux, que l’on sent de nouveau la flamme lors des quelques secondes que durent un 100 mètres ou un saut à la perche, que l’on retrouve des vainqueurs entonnant la Marseillaise, on revit. Et quand on se hisse carrément sur le toit du Vieux Continent après un Euro de natation exceptionnel, on se dit que l’on s’est peut-être trop reposé sur le football comme unique symbole sportif de tout un pays.
Oui, le sport français a connu le pire durant cet été 2010, mais aussi le meilleur. On peut remercier les sprinteurs, sur les pistes ou dans les bassins.
Mais c’est aussi le point d’orgue pour un pays qui avait perdu ses repères en matière de sport.
Rappelez-vous, tandis que l’on refaisait encore et encore le scénario de la Tragédie Bleue en Afrique du Sud, les futurs bleus, les U19, s’imposaient à Caen face aux futurs joueurs de la Roja espagnole. Jamais les médias ne s’étaient intéressés à ce type de compétition. Manque de connaissance des joueurs sur le terrain, peu d’intérêt et aucune réelle avancée pour l’histoire de l’équipe nationale. Vous ne trouverez pas la ligne « Champion d’Europe U19 » sur le CV de l’Equipe de France de Football, alors que la France a remporté de très nombreuses fois cet Euro les années passées. Seules les récompenses obtenues par les seniors sont reconnues.
Et pourtant. Même L’Equipe.fr a proposé un direct de la rencontre sur son site, et les médias ont tous, à l’unanimité, mis en évidence ce succès. Comme les grands !
Le sport français, notamment le foot, bien sûr, avait besoin d’une éclaircie au milieu de nuages si nombreux. Ce n’est pas grand-chose, on l’aura déjà oublié d’ici quelques mois, mais c’est une infime raison pour pouvoir se dire « Le foot français n’est pas mort ».
Pourquoi se dire cela ? Parce que les autres sports ne sont pas aussi médiatisés que le foot dans nos contrées. Quelque part, si le foot français était à l’agonie, c’était le sport français dans son ensemble qui était en perdition.
Et oui. Sur quoi se baser ? Le rugby grandit mais ne touche pas encore toute la population, le rendez-vous de la Coupe du Monde 2007, organisée en France, ayant été relativement manqué par la France avec 3 défaites et une 4e place amère.
Le basket ? À part des J.O. 2000 héroïques et un titre de Vice-champion, on est encore loin de la ferveur suscitée outre-Atlantique. Et pourtant il y a du potentiel avec les Parker et Noah fils, mais ils ne veulent pas jouer pour la Sélection nationale, alors…
Le tennis ? On attend depuis plusieurs décennies maintenant un successeur à Noah père. La Coupe Davis s’est bien passée dernièrement, mais l’importance de cette compétition est toujours relative.
La Formule 1 ? Bon, ben depuis Alesi, Panis, et Bourdais plus récemment, ce n’est pas encore ça…
Il n’y a bien que le handball qui puisse amener une réelle fierté nationale. Les Experts, comme on aime les appeler. Mais les coéquipiers de Nikola Karabatic ont beau avoir gagné successivement les J.O. 2008, les Championnats du Monde 2009 et les Championnats d’Europe 2010, l’engouement n’est pas encore comparable à celui du Foot.
Et il aura fallu attendre cet été pour que d’autres sports prennent le pas sur le Foot, ce qui n’est pas arrivé depuis, au moins, 12 ans.
L’athlétisme, d’un bon niveau mais qui a toujours tendance à décevoir lors des Olympiades, explose avec les Lemaitre, Lavillenie, Soumaré, et autres.
Pas le temps de revenir sur ces performances que la Hongrie est le théâtre d’un Euro historique pour la natation française. Meilleure nation européenne, des victoires mémorables et des promesses pour le futur, juste ce qu’il fallait pour redorer l’image du sport dans le pays.
Et en ce moment, le sport est une échappatoire bien nécessaire pour oublier un peu le quotidien.
Messieurs les athlètes, Merci.
Messieurs les footballeurs, prenez-en de la graine.
10:04 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : france, athlétisme, natation, football
27 mai 2010
[CDMAFSUD2010] 1 - Les Yeux dans les Bleus.
Comme prévu, Tout Est Dit va s'intéresser à la Coupe du Monde 2010, notamment le parcours de l'EDF et les autres favoris.
Sans plus attendre, le premier article de cette nouvelle série [CDMAFSUD2010].
Ça y est, la Coupe du Monde commence dans à peine 2 semaines maintenant et le match amical entre la France et le Costa Rica (faut pas prendre de risque pour le premier match de préparation) lance définitivement le parcours du combattant qui attend les coéquipiers de Patrice Evra.
On peut tabler sur plus de 3 milliard de téléspectateurs, un impact international, mais aussi un enjeu diplomatique. Comme on l’a vu auparavant, le football est bien le seul sport à pouvoir se vanter d’avoir des incidences, moindres ou importantes, sur les relations politiques ou économiques entre pays.
Alors, voilà. On attend impatiemment cet évènement depuis un soir de novembre 2009 au cours duquel les Bleus se sont invités à la Coupe du Monde 2010 en passant par la fenêtre.
Domenech, Ribéry, Vieira, Henry, sans doute les noms parmi les plus recherchés sur la toile depuis ces 6 derniers mois.
Quelles sont les chances de l’EDF, réellement, au Mondial ?
A priori, difficile de rêver quand on voit le jeu déployé pour les éliminatoires. Aussi, le contexte fait qu’on peut honnêtement penser qu’il y a bien plus de français désirant, littéralement, voir l’EDF échouer car étant en total désamour avec celle-ci. Que ce soit vis-à-vis de Domenech, qui aura bien du mal à trouver un Président de club prêt à lui donner sa chance une fois son contrat terminé, surtout sur le territoire national, ou même envers les joueurs, dont l’image est écornée (Henry) ou moquée de toute part (Ribéry, Govou, Benzema, pour une histoire de « passes » que vous connaissez déjà…), l’EDF est aussi mal aimée dans le monde qu’elle l’est sur son propre terrain.
Bien sûr, ça reste une Coupe du Monde. Avant l’été 2006, on voyait déjà les Bleus faire leurs valises avant la fin du premier Tour. Finalement, seule la séance des tirs au but face aux italiens priva les protégés de Domenech d’ajouter une deuxième étoile sur leur maillot.
Là, on est conscient que les individualités actuelles peuvent peser. L’exemple de Zidane en 2006, qui a pris les choses en main, est révélateur.
Néanmoins, pas de Zidane aujourd’hui. Le seul joueur qui pourrait porter un costume similaire au sein du groupe, ce serait Henry. Mais dur de donner des consignes et d’être vu comme un leader naturel par tous les autres joueurs quand vous avez agi comme ce fut le cas face à l’Irlande et la fameuse main.
Et sur le plan purement sportif ? Le groupe de la France est bien plus risqué qu’il n’en a l’air.
Pas de « gros » à rencontrer au premier tour, cela signifie que les 3 autres équipes sont bien conscientes qu’elles ont un coup à faire, et la motivation s’en trouve renforcée.
Le Mexique et l’Uruguay peuvent poser des soucis aux Bleus, indéniablement. Et l’Afrique du Sud ? Bien sûr c’est une équipe faible, mais elle reste organisatrice de l’évènement et ne veut pas être humiliée en prenant le Titre de « premier club organisateur de la Coupe du Monde à ne pas passer le premier tour ».
Oui, le premier Tour s’annonce bien plus dur qu’il n’y paraît pour l’EDF. Et n’oublions pas que le 3e et dernier match de la poule opposera l’EDF à l’Afrique du Sud. On ne le répètera jamais assez : il est primordial de remporter le premier match de poule, au risque de se mettre d’emblée en danger pour la suite de la compétition. Et le scénario cauchemar serait de ne pas faire mieux qu’un match nul fasse à l’Uruguay, et d’avoir à jouer la qualification face au pays organisateur. L’enjeu serait telle que la différence de niveau entre les 2 équipes se réduirait très fortement.
Bon, on reste optimiste et on imagine, un peu, la France pouvoir accéder aux huitièmes de finale.
La route sera-t-elle dégagée pour autant ? Bien au contraire.
Si qualification pour les huitièmes il y a, la France sera opposé à l’un des protagonistes du groupe B, groupe comptant l’Argentine de Maradona, le Nigéria, la Corée du Sud et la Grèce. Vraisemblablement, l’Argentine et le Nigéria devrait se disputer la première place.
Alors, la France, après un premier Tour très difficile, pourra-t-elle se débarrasser de Messi and co., ou d’une équipe l’ayant battu il y a un an presque jour pour jour, au Stade de France (0-1, 2 juin 2009) ?
Les paris sont ouverts, Tout Est Dit prendra l’accent sportif ces prochaines semaines.
Voyez-vous l'EDF passer le Premier Tour ?
11:50 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coupe, football, bleus
22 novembre 2009
Saison 2 / Episode 3 : L'Effet Papillon.
Qu’on l’aime ou pas, le football est bien le seul sport à pouvoir s’inviter dans les relations diplomatiques.
Prenez un pays en pleine crise sociale, un gros du vieux Continent qui se pense base fondamentale de la construction communautaire européenne, aux citoyens ayant le moral dans les chaussettes et en total désamour pour leur équipe nationale, à savoir la France.
Ajoutez-y un pays qui s’est senti humilié par cette même nation qui lui a demandé, à la suite du refus d’adopter le Traité de Lisbonne, de voter à nouveau car il n’avait pas donné la bonne réponse, un pays qui est petit mais qui embarrasse grandement le gros.
Mélangez tout ça dans un match de barrage pour se qualifier en phase finale de Coupe du Monde, avec une équipe de France ridiculisée dans tous les secteurs de jeu, qui n’a rien montré à part que son meilleur joueur est son gardien de but (rassurant pour la défense, inquiétant pour l’équipe) et qui a livré un match à l’image de ses éliminatoires depuis 2 ans, c’est-à-dire mauvais et honteux.
Ajoutez une pincée de polémique avec une qualification volée grâce à une main évidente du Capitaine (quitte à tricher, autant que ce soit par le joueur devant donner l’exemple), et vous obtenez France – Irlande, un match de foot qui fait des remous au plus haut niveau des instances internationales sportives, mais aussi politiques.
On a assisté à pire que ce que l’on pouvait craindre : on pensait l’élimination possible, et beaucoup de choses seraient dites ensuite.
On a vu encore pire et plus humiliant qu’une élimination, une qualification volée.
Ce qui frappe, c’est bien évidemment les répercussions d’un tel acte.
Et il y en a tant que ces répercussions diffèrent selon que l’on est choqué ou pas par cette main : un simple fait de jeu pour ceux qui ne veulent pas remettre en doute la qualification, ou encore un malheureux geste involontaire mais qui fait partie du monde du football.
Pour les plus réalistes, des enjeux financiers tellement conséquents à tous les niveaux, et une importance diplomatique telle qu’on ne peut qu’accepter la situation comme telle : la France se doit d’aller en Afrique du Sud car dans le cas contraire, la dépression (économique comme sociale) serait trop grande.
Il y aurait un subtil parallèle à faire avec l’affaire Dreyfus qui a secoué le début du 20è siècle, affaire qui a fait naître l’opposition politique Gauche/Droite, et qui a été vu dans « L’Affaire Dreyfus II ? » quant je m’intéressais au cas d’Yvan Colonna.
Car oui, on a tous vu cette main, seule son interprétation diffère, selon que l’on exprime un sentiment archi-nationaliste en appliquant le proverbe « la fin justifie les moyens », ou plus objectif et donc nécessairement plus gênant pour la Patrie en dénonçant ce scandale fait à des irlandais bien plus dignes que nous à tous les niveaux.
Une injustice qui résume le mal français.
Le pays n’est pas en forme, ce n’est pas nouveau.
La crise économique est pour certains encore la cause de bon nombre de problèmes sociaux, les politiques sont décrédibilisés de toutes parts depuis le début d’année (affaire Clearstream, Procès de l’Angolagate, Chirac renvoyé devant la Justice, PS en plein naufrage, etc…) amenant une méfiance totale envers l’appareil gouvernemental.
Et depuis l’Euro 2008, le sport national, celui qui a rendu sa fierté et sa vigueur au Coq Gaulois entre 1998 et 2000, ce qui représente le dernier élément auquel chacun peut se raccrocher pour pouvoir dire « je suis fier d’être français », est lui aussi en crise.
Sans une équipe de foot digne de son statut, le moral n’a aucune chance de remonter.
Rappelez-vous les articles sur le sport en saison 1, où l’on voyait que son universalité était une drogue permettant d’oublier ses tracas du quotidien, d’être tous ensemble main dans la main. Et bien même ce sentiment est en train de disparaître, ne laissant plus grand-chose aux citoyens pour être heureux.
Ne pas se qualifier pour la Coupe du Monde en Afrique du Sud, pour la France, c’est ce qu’il y a de plus humiliant.
Mais se qualifier sur une tricherie, n’est-ce pas encore plus honteux ?
La grande majorité des supporters français sont critiques à l’encontre de l’équipe nationale car, ayant depuis bien longtemps accepté l’idée que le jeu était beaucoup trop mauvais pour espérer quelque chose dans le pays de Nelson Mandela, s’en sortir de cette manière, alors que l’on sait que les images du match vont être reprises dans les 4 coins du Monde, vues par tous les amateurs du foot pour qui il y a main, donc il y a tricherie, tout simplement, il y a un devoir moral de se détacher de ces images.
Oui, nous sommes français, mais nous n’acceptons pas cette qualification, voilà ce que reprennent en cœur les supporters les plus raisonnables car au-delà d’être parmi les nations qualifiées, le fait d’avoir volé son ticket pour l’Afrique du Sud est encore plus handicapant, et pour l’équipe, et pour l’image du pays.
S’il y a encore quelques personnes qui n’ont aucun scrupule à fêter cette qualification, à ignorer le scénario du match, qui ne voient que le résultat, espérons qu’ils prendront conscience que cette fameuse action d’Henry est sans doute ce qui est arrivé de pire au foot français dans toute son histoire.
L’image de la France est maintenant synonyme de tricherie, de honte, et ce dans tous les pays du Monde (déjà que l’image de la France n’était pas la meilleure au Monde…).
Que peut-on « savourer » dans cette qualification ? Rien, car on y a perdu beaucoup plus qu’on y a gagné.
Et projetons-nous dans un futur proche : quel sera l’accueil de l’EDF en Afrique du Sud ? Quel va être l’accueil des supporters français lors des prochains matchs amicaux, trop honteux de voir leur équipe inviter au 2è évènement sportif le plus important au Monde après les J.O., en s’y qualifiant de la plus horrible des manières ?
Le divorce avec Domenech est consommé depuis l’élimination de l’Euro 2008. Le désamour envers l’équipe et les joueurs est présent depuis le début des qualifications en septembre 2008.
Maintenant, on ne désire même plus encourager cette équipe car elle nous fait plus honte qu’elle ne nous fait honneur.
A qui perd gagne comme l’on dit, et on peut penser très raisonnablement qu’une élimination mercredi soir aurait été bien plus profitable, sur le long terme, que cette qualification erronée qui n’apportera qu’un petit quelque chose sur le court terme.
N’oublions pas l’exemple anglais datant de 2 ans. Eliminé par la Croatie, le pays qui a inventé le football et qui place chaque année ses clubs dans le dernier carré de la Ligue des Champions ne va pas à l’Euro 2008.
Imaginer la désillusion pour ce pays où on « vit » football.
Que s’est-il passé ? On est reparti de zéro, avec un nouveau sélectionneur et un nouvel élan.
Résultat ? L’Angleterre a retrouvé son honneur, s’est qualifiée depuis un moment pour la Coupe du Monde 2010, et fait de nouveau peur.
Nous ? Et bien on va continuer avec le même staff qui nous a fait perdre en Autriche, les mêmes joueurs qui ont concédé le nul à domicile face à la Roumanie, et donc la même équipe qui s’est ridiculisée toute seule face à l’Irlande.
On retarde l’échéance, on retarde de plus en plus l’échéance, en espérant qu’un Miracle survienne, même si personne n’y croit, et on continue donc avec ce que l’on critique depuis maintenant plusieurs années.
Sans doute aurions-nous eu plus à gagner en se faisant éliminer, car cela aurait rimé avec nouveau sélectionneur, mort de cette équipe et naissance d’un nouvel élan, plutôt que d’envoyer en Afrique du Sud cette même équipe, totalement à l’agonie et déprimante.
La société française va mal, très mal, et ce geste volontaire (qu’Henry touche le ballon une fois par mégarde, possible, mais qu’il l’empêche deux fois de sortir du terrain, cela témoigne d’une personnalité très peu digne, surtout quand l’on voit sa joie après le but…) ne va faire qu’empirer les choses, sur un plan sportif, comme sur un plan politique.
Un désastre diplomatique.
On était tout de même surpris de voir le Premier Ministre irlandais réclamer une nouvelle rencontre contre la France. Cela est logique au vu du vol dont sa nation a été victime, mais ça traduit surtout le tournant de cette affaire : ça y est, on passe au niveau politique !
Bien sur, le Président Sarkozy botte en touche, Rama Yade n’a pas vu la main et la FIFA stoppe tout espoir irlandais en faisant valoir le règlement : aucune possibilité de rejouer le match.
Qu’importe, le mal est fait.
L’image sportive de la France est ternie, et ainsi son image diplomatique aussi, ce dont est bien conscient le Président.
Et puis, il fallait que ça se passe contre l’Irlande !
Vous savez ? Ce pays à qui le Président à dit « Vous allez voter à nouveau le Traité de Lisbonne » car il avait refusé le Traité il y a un peu plus d’un an.
Le gros pays français fait la morale au petit pays irlandais qui a choisi la mauvaise réponse lors du vote, avant de se qualifier pour l’évènement phare de 2010 au dépend de ce petit pays en trichant.
Gênant…
Pour la plupart des experts, même si le foot ne dicte pas encore la politique d’un pays, il y a fort à parier que si l’on réorganisait le vote en Irlande aujourd’hui, les résultats seraient loin d’être les mêmes, et ça se comprend.
Alors, la situation la plus raisonnable afin que tout rentre dans l’ordre est sans doute de rejouer le match.
Pas de chance, la FIFA a balayée cette éventualité dès qu’elle l’a pu !
Oui mais voilà, les médias n’ont pas fini de parler de la main d’Henry et plus on va se rapprocher de la Coupe du Monde, plus on va réaliser à quel point la situation est inconfortable.
Il y a trop de problème qui découle de ce match d’exception pour ne pas vouloir faire une exception, c’est certain.
Sans oublier que, si l’on a fait une exception aux règles les plus élémentaires pour demander à un pays de voter à nouveau un référendum qu’il avait pourtant choisi démocratiquement de refusé, on peut bien faire une exception pour un match de foot aux conséquences si dramatiques, pour l’Irlande qui mérite d’aller en Afrique du Sud, et pour la France qui doit redorer son blason.
Rejouer le match, les deux pays y gagneraient et on oublierait ce malaise qui s’est installé mercredi soir et pour un bon moment encore.
Si la FIFA se borne à ne pas revenir sur sa décision, et sans doute seule une intervention des plus hautes instances de l’Etat pourrait faire la différence, elle entrera elle aussi dans ce jeu honteux ou le tricheur gagne.
Toute personne étant un poil objective et aimant l’EDF (car oui, être supporter de l’équipe nationale signifie vouloir rejouer le match plutôt que de se contenter d’un tel vol desservant le foot français) voudra rejouer le match.
Et alors on pourrait dire, à nos amis irlandais qui sont définitivement plus respectables que nous, « Si on rejoue, on oublie tout. »
Sources :
10:32 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : football, henry, irlande, domenech