Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07 juillet 2010

[CDMAFSUD2010] 29 - Oranje mécanique.

 

pbbbb.jpg

 

Les favoris Néerlandais ont donc réussi à se hisser en finale du Mondial 2010. Au terme d’une rencontre acharnée, les Oranje s’imposent et peuvent, 32 ans après leur dernière finale, à nouveau rêver de trophée.

 

Mais les Uruguayens ont fait forte impression et ont confirmé la renaissance de leur jeu. Défaite 3-2, mais félicitons-les pour avoir joué le jeu jusqu’au bout.

 

D’ailleurs, ce sont eux qui prenaient le meilleur départ dans ce match. Harcelant le milieu de terrain hollandais, les joueurs de Tabarez jouaient sans complexes et les Pays-Bas ne parvenaient pas à passer le premier rideau défensif. Malgré quelques centres dans la surface, Kuyt and co. n’avaient pas enthousiasmé leur public.

 

Et soudain, alors que les supporters bataves rangeaient leur Coupe du Monde en plastique, sentant que la finale était plus loin que prévu, Giovanni Van Bronckhorst l’ancien se saisit du cuir.

 

40 mètres, excentré à gauche du terrain. Même pas peur.

 

Il prend son élan, n’est couvert par aucun adversaire, et tente sa chance.

 

40 mètres plus loin, un missile atterrit dans la lucarne du portier uruguayen Muslera. Incroyable. Du haut de ses 35 ans, le capitaine néerlandais vient de marquer LE but de ce Mondial, assurément. Et 1-0 pour les favoris d’un soir. Les Uruguayens, pourtant bien partis dans cette rencontre, sont menés.

 


 

Mais ils ne lâchent rien. Le courage sud-américain est immense et le verbe « renoncer » ne doit pas exister dans le dictionnaire de la Céleste.

 

41e minute. « Diego Diable Forlan » est lassé de voir le score rester le même à l’approche de la mi-temps et décide de chambouler la soirée Oranje. Soit. Il crochète et décoche une frappe de plus de 25 mètres. Stekelenburg est surpris par la trajectoire du ballon, l’Uruguay exulte.

Forlan a encore frappé et ramène son équipe dans le match.

 

La seconde période s’annonce explosive.

 

Les coéquipiers de Cavani jouent en contre, conscient que les Pays-Bas doivent, malgré tout, faire le jeu. Mais ce sont ces derniers qui vont doubler la mise.

 

Un but loin d’être aussi spectaculaire que les deux précédents, mais Sneijder s’en contentera. Sa frappe déviée trompe le gardien sud-américain. 2-1 pour les Hollandais qui pensent déjà au Soccer City Stadium de Johannesburg.

 

Les Uruguayens ont pris un coup derrière la tête. Et le coup de grâce intervient d’emblée, à peine 3 minutes après le second but batave. Robben s’impose de la tête et donne deux longueurs d’avance aux siens. 3-1 pour les Pays-Bas à la 73e minute. On pense que tout est fini.

 

 

 

taba.jpg

Les joueurs de Tabarez ne l’entendent pas de cette oreille. Ils poussent les Van Bommel et autres Heitinga dans leurs derniers retranchements. Ils ne s’avouent jamais vaincus et veulent encore y croire. Ils ont raison.

Sur un coup franc habilement joué, Maxi Pereira remet son équipe dans la course. 3-2 à la 92e minute. Il reste 2 minutes à jouer. C’est de la folie.

 

Les centres uruguayens se multiplient. Rien ne passe, pas même cette dernière occasion mal négocié avec un contrôle trop lent dans la surface de Stekelenburg. Les défenseurs européens se dégagent une dernière fois. C’est fini.

 

 

 

buts.jpg

 

Au bout du suspense, voilà les Pays-Bas en finale. Ils prennent rendez-vous avec l’histoire pour, peut-être, effacer l’échec de l’équipe de Cruyff. Il y a plus de 30 ans déjà.

 

Pour cela, il faudra avant tout que cette équipe, bien qu’impressionnante offensivement, puisse aussi s’appuyer sur une défense digne de ce nom.

 

Le but encaissé face au Brésil, en quart, était déjà une alerte. Le match d’hier a confirmé les problèmes récurrents du onze de Tabarez.

Quelque soit son adversaire en finale, l’Allemagne et sa moyenne de 4 buts par matches, ou l’Espagne qui s’occupe de faire le festival devant les buts d’une équipe qui accepte de jouer vers l’avant, nul doute que ce sera un secteur plus que crucial lors du match du 11 juillet.

Les Pays-Bas sont en finale, mais ils sont encore très loin d’être Champions du Monde.

 

Et pour l’Uruguay, tout n’est pas encore terminé. La troisième place se jouera samedi soir pour une équipe qui le mérite amplement. Personne ne voyait la Céleste allait si loin. Elle est d’ores et déjà la meilleure équipe sud-américaine de ce Mondial devant le Brésil ou l’Argentine. Bravo.

forlan.jpg

09:15 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondial

Les commentaires sont fermés.