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13 février 2009

Saison 1 / Episode 19 : Exemple de la Thèse Défendue dans "Citius, Altius, Fortius".

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Un renvoi vers l'un des reportages de l'excellente émission "L'Effet Papillon", diffusée le dimanche sur Canal +.

Ce reportage présente l'influence qu'à le Football sur la société irakienne, encore déchirée entre sunnites et chiites, mais qui s'unifie lorsque le ballon rond parcourt la pelouse.

Je vous propose donc le lien vers le site de l'émission, et vous invite à cliquer sur la "Partie 1" de l'émission du 8 février, laquelle contenant donc ce reportage.

http://www.canalplus.fr/index.php?pid=2226


Ça reste du football, mais cela témoigne de l'avancée des sociétés grâce au sport. Et quel meilleur exemple que celui de l'Irak, actuellement ?

Pour rappel, voici le lien vers l'article "Citius, Altius, Fortius" : http://toutestdit.blogspirit.com/sport/

05 décembre 2008

Saison 1 / Episode 7 : Citius, Altius, Fortius…

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Tour de France, Euro Foot, Jeux Olympiques, cette année encore le sport nous a fourni son lot d’émotions fortes.
Néanmoins, cette semaine, une information a réveillé les vieux démons du sport moderne.
Tim Montgomery, Médaillé d’Or avec le relais 4x100m américain lors des J.O. de Sydney en 2000, a avoué s’être dopé lors de cette même olympiade.

Cela n’a pas fait la Une de l’actualité, et pour cause, aujourd’hui qui peut être surpris à l’annonce d’un aveu de dopage par un Champion de renom ?

En effet, depuis maintenant dix ans et l’affaire Festina, scandale qui éclaboussa alors le Tour de France cycliste, le dopage s’est invité à la table des disciplines sportives, pour ne plus la quitter.

Le dopage, qu’est-ce ?
Le seul moyen de gagner des compétitions diront les mauvaises langues, un fléau qu’il est nécessaire d’éradiquer le plus vite possible diront les autres.
Les organisations mondiales anti-dopage, l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) en tête, luttent depuis plusieurs années maintenant afin de dénoncer les tricheurs du 21è siècle et pouvoir anticiper les futurs cas de dopage.

Bien plus qu’un combat, c’est un véritable défi que s’est lancé le milieu anti-dopage en essayant de reprendre l’avantage sur les progrès de la Science, un avantage qui semble s’être accru inlassablement depuis trop longtemps pour pouvoir être rattrapé.
Pourtant, il en va de l’intérêt même du sport de remporter cette lutte.

Aujourd’hui, les spécialistes parlent même d’un « EPO 3è Génération » après un Tour de France 2008 qui a de nouveau distribué son lot de rebondissement en excluant les plus sérieux prétendants au Maillot Jaune pour une seule et même raison : utilisation d’anabolisants.

Surtout, n’oublions pas que le dopage ne touche pas seulement le cyclisme, même si c’est le milieu où les cas de dopage sont parmi les plus médiatisés, mais tous les sports et même ceux où l’intérêt de gagner est bien relatif (le Catch, où tout est scénarisé).

Ainsi, il est nécessaire de voir quel est le visage du sport en 2008, ce que nous pouvons craindre, mais aussi espérer.

Le sport, concept mal dans sa peau.

De nos jours, les médias n’hésitent pas à reléguer une information au second plan pour faire primer un évènement sportif.
Nous en avons eu un nouvel exemple cette semaine avec la nomination du Ballon d’Or France Football, information qui relégua au second rang l’ouverture du procès de trois jeunes femmes ayant provoqué le décès de dix-huit personnes après avoir incendié une boîte aux lettres au rez-de-chaussée d’un immeuble.

Le sport, c’est avant tout un langage universel qui parle à tous. Tout le monde s’intéresse à au moins un sport, si ce n’est plusieurs.

A première vue un Monde sain, le sport a pourtant rapidement tendu vers le profit avec l’émergence du professionnalisme et de nouveaux enjeux économiques venant se coller aux résultats.

Football, Cyclisme, Formule 1, Rugby, tous ces sports sont, au fil de leur histoire, objet de marchés de plus en plus juteux, ce qui donne une autre importance au sport, et surtout aux résultats acquis.

Ainsi, aujourd’hui, un footballeur professionnel peut-il toucher 40 000 euros par mois en jouant dans une modeste équipe de Ligue 1 française, voire 150 000 euros par mois s’il s’exile de l’autre côté de la Manche.

Le business entourant le sport n’explique pas tout quant à l’invasion de l’EPO dans les métabolismes de nos sportifs préférés, mais ça y a très fortement contribué.

De ce fait, dans quelle mesure le sport peut-il encore faire rêver aujourd’hui ?
Quel intérêt lorsqu’est faussé le sentiment de voir de véritables humains se dépassant afin de donner le meilleur d’eux-mêmes, quand l’on sait qu’ils peuvent nous mentir afin d’entasser des millions ?

Vous l’aurez compris, malgré le fait que les sportifs jouent avec leur propre santé en se dopant, celui qui y perd le plus, c’est le Sport lui-même.

Désabusés, combien ont déjà supprimé de leur agenda les trois semaines du mois de juillet consacrées au Tour de France, devenu une véritable mascarade ou le Maillot Jaune n’est pas décerné au meilleur coureur, mais à celui qui à réussi à slalomer entre les tests anti-dopage ?

Les performances s’enchaînent, les records tombent, les exploits se multiplient, mais la farce n’est-elle pas en train de nous aveugler ?

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Tim Montgomery

L’enjeu du 21è siècle ?

Cet été encore, plus de 4 milliards de téléspectateurs ont suivis les miracles des Usain Bolt et autres Michael Phelps lors des olympiades de Pékin.

Le sport n’est plus un simple divertissement, c’est une véritable religion, une croyance dans laquelle les personnes du monde entier se réfugient pour fuir leur quotidien.
Ce n’est pas une caricature, dans un stade de football nous sommes tous supporters, nous sommes égaux, nous oublions notre emploi, nos soucis personnels, le temps d’un match.

C’est peut-être ça la beauté du sport, quel qu’il soit, c’est d’unir toutes les générations, catégories sociales et nations durant 90 minutes.
Certains se rappelleront peut-être le match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2010 opposant l’Arménie à la Turquie, c’était il y a quelques mois, et la portée historique (mais surtout symbolique) d’un tel évènement ne peut qu’avoir un impact positif sur l’histoire mouvementée de ces deux pays.

Ainsi, dans un Monde en proie à la Crise (pas seulement économique), les évènements sportifs sont une réelle bouffée d’oxygène qu’il faut protéger.

La lutte contre le dopage, fléau faussant toute la réalité du sport, se doit d’être remportée par les instances anti-dopage, car plus qu’un simple concept, c’est une émotion universelle qui risque de disparaître, et nul doute qu’après les apports négatifs du Business, le dopage serait la maladie achevant un concept en bien mauvaise santé…

Les raisons d’espérer ?
Les progrès effectués chaque jour par les instances.
Je l’ai martelé plus haut, l’écart semble trop important pour rattraper les tricheurs, mais force est de constater que, petit à petit, ces derniers sont pointés du doigt et ne s’en remettent pas.

Le Tour de France est sans doute le meilleur symbole de ce chamboulement : chaque année dorénavant les meilleurs coureurs sont arrêtés en plein envol.

Vu la situation, tant pis pour le spectacle, l’urgence est telle que l’important n’est plus de savoir qui mérite le Maillot Jaune, mais plutôt qui ne le mérite pas.

Pourquoi ne pas avoir 10 Tours tournant à la mascarade, si c’est pour ensuite voir un tant désiré « Tour Propre » ?

Sources :

Tim Mongtomery avoue

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sports/20081124.FAP9612/athletisme_montgomery_admet_setre_dope_avant_les_jeux_d.html


Le Retour d'Armstrong

http://www.liberation.fr/depeches/0101284452-cyclisme-le-tour-n-a-pas-doute-de-la-participation-d-armstrong

16:12 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dopage, sport