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05 juin 2010

[CDMAFSUD2010] 2 - Un mal pour un bien ?

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Après un match loin d’être parfait, face au Costa Rica, l’EDF s’est de nouveau mis les experts du ballon rond à dos, peinant à obtenir le nul face à de volontaires mais insuffisants, techniquement, Tunisiens.

Et, hier soir, la douche froide face à la Chine.

Unanimes, les journalistes mettent tous en avant la tristesse du jeu déployé, le manque d’inspiration et l’inexistence d’âme au sein de l’équipe.

Alors, que faire ? Redouter le 11 juin, à une poignée de jours de nous maintenant et cette opposition qui s’annonce déjà périlleuse face aux Uruguayens, bien plus en jambes ?

Ou alors espérer que cette ultime rencontre de préparation déclenche enfin une envie de révolte chez les joueurs, révolte se traduisant pas une hargne toute neuve et une envie de jouer retrouvée ?

Evidemment, dur d’être optimiste quand l’on sait que cette équipe de France ne fait qu’accumuler les déceptions depuis plusieurs mois. Cela fait dorénavant presque un an que l’on espère avoir droit, enfin, à une véritable démonstration de football digne de ce nom. Mais, que ce soit face à l’Irlande fin novembre 2009, face à l’Espagne début mars, et donc suite aux 3 derniers matches joués durant cette dizaine de jours, aucune indice ne redonne espoir aux supporters, aux journalistes, et aux joueurs eux-mêmes.

Néanmoins, est-ce qu’une série de 3 victoires consécutives face aux modestes Costaricains, Tunisiens et Chinois auraient réellement donné du baume aux cœurs des Bleus ?

3 victoires, même convaincantes, auraient-elles changé la perception qu’ont les Uruguayens, Mexicains et autres Sud-Africains des hommes de Domenech ?

Les bookmakers auraient-ils fait de la France le nouveau favori du Mondial si les 3 derniers matches s’étaient soldés par des victoires 5 buts à 0 ?

Bien sûr que non.

Finalement, peut-être que le bilan plus que mitigé (1 victoire, 1 nul, 1 défaite) des coéquipiers de Ribéry est un mal nécessaire pour, tel un défibrillateur, redonner vie au 4-3-3 de Raymond La Science.

Au pied d’un mur qui n’a jamais été aussi haut, sans doute les Bleus sont-ils dans la meilleure position possible au vu du contexte les entourant. Mal-aimés par leurs propres supporters, critiqués incessamment dans la presse spécialisée, moqués par les autres nations du football, l’EDF n’aurait absolument rien gagné en arrivant en Afrique du Sud avec, dans ses bagages, l’impression trompeuse d’avoir retrouvé son vrai niveau de jeu après 3 victoires face à, désolé pour elles, de « faibles » équipes à l’échelon mondial.

Là, avec un bilan si négatif, plus personne ne peut avoir en tête autre chose que l’envie de rehausser la barre.

N’allons pas jusqu’à prévoir une deuxième étoile sur le maillot bleu, au soir du 11 juillet 2010, non, mais au moins espérons que cette défaite face aux Chinois donnera, enfin, un coup de fouet décisif pour aborder de la meilleure des manières le Mondial, dès vendredi prochain.

En fait, ce sera tout ou rien.

Soit l’électrochoc mental se traduit dans le jeu et une véritable, répétons-le, Renaissance, face à l’Uruguay, permettant de voir plus loin qu’une seule qualification à l’arrachée pour les huitièmes de finale, soit ce nouvel élan ne suffit pas et, s’il n’y a pas victoire dès le premier match du Tournoi, on pourra sans conteste, avec un 3e match de poule à jouer face au pays organisateur dans une ambiance de folie, prévoir un retour de l’EDF en terres gauloises pour la fin juin...


Réponse le 11 juin prochain, aux alentours de 22h30.

14:31 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondial, france

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