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12 juin 2010

[CDMAFSUD2010] 4 - La journée des paradoxes.

 

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Cette première journée de la XIXe Coupe du Monde a tenu ses promesses. Même si on a eu droit à deux matches nuls et deux buts en 180 minutes, les prestations des 4 équipes donnent des indices quant au climat indécis qui règne au sein de ce groupe A.

 

L’Afrique du Sud n’a pas à rougir de son premier match de « sa » Coupe du Monde. Bien que malmenée durant l’essentiel de la rencontre, la possession ayant un fort accent mexicain, des bonnes combinaisons, bien que simples, lui permirent de se créer de bonnes occasions. Le beau but de Tshabalala ne doit rien à personne, sauf au pied gauche de ce dernier. Et si Mphela avait connu un minimum de réussite sur cette attaque de la 86e minute, le ballon préférant finalement allait cogner le montant gauche du portier adverse, on n’aurait rien eu à redire sur cette victoire.

Mieux, le Mexique s’en sort très bien car, outre ce fameux poteau qui est lourd de conséquence pour le pays organisateur laissant ainsi 2 points primordiaux en route, le but est dû à une énorme erreur défensive d’un seul homme.

Un match nul qui porte déjà en lui le scénario de ce qui fait l’intérêt de ce sport : des rebondissements, un manque de réussite, et des remords.

La majorité des amoureux du ballon rond ne se montrait pas optimiste quant aux performances du pays organisateur. Là, on est partagé entre la bonne surprise d’une équipe capable de mettre à mal le Mexique, et la frustration après qu’elle n’ait que seulement frôlé la victoire, et perd 2 points qui pèseront dans la balance d’ici le 22 juin.

 

Et les Bleus ? Là aussi un paradoxe. Une semaine après la catastrophe Chinoise, les coéquipiers de Patrice Evra ont démontré qu’ils en avaient encore dans les jambes. Serait-ce le stage à Tignes qui, enfin, porte ses fruits ?

Mieux physiquement, surtout après l’expulsion du (trop) volontaire Lodeiro, l’EDF aurait pu achever une équipe sud-américaine en perte de vitesse après une excellente forme affichée durant plus d’une heure.

Car oui, il faut dire que l’EDF s’est aussi fait peur, ce Diable de Forlan ayant été à la hauteur de sa réputation, et les contres uruguayens mettant à mal une défense française encore bien fébrile pour pouvoir amener de la sérénité dans l’esprit du 11 de départ. La France s’est créée des occasions, mais dans l’ensemble elle a souligné l’écart qui la sépare encore de son meilleur niveau de jeu, que l’on n’a pas vu depuis l’été 2006.

Bon, on ne va pas s’enflammer non plus. Si on prend le match dans son ensemble, on ne peut pas dire qu’on ait vibré sans cesse comme lors du match d’ouverture. Dès le premier quart d’heure et une quantité trop importante de ballons rendus à l’adversaire, des deux côtés, on sentait que la nervosité des joueurs les empêchait de se libérer complètement.

 

Et le paradoxe surgit là encore. L’opération comptable n’avantage pas la France, mais le nul entre l’Afrique du Sud et le Mexique permet à chaque équipe du groupe d’être toujours dans le coup, comme si cette première journée n’avait pas eu lieue.

La France, dans ses initiatives, dans son jeu et dans ses individualités, notamment la surprise Abou Diaby, qui semble bien parti pour être l’une des révélations de ce Mondial, semble être en pente ascendante.

Mais, comme pour l’Afrique du Sud, l’inquiétude est aussi là, le calcul étant vite fait : passer à côté des 3 points avec des rencontres à jouer face des Mexicains qui voudront redresser la barre après une première prestation plus que moyenne, puis face au pays organisateur qui, poussé par des dizaines de milliers de supporters en furie armés de leur vuvuzela, cela ne sera pas chose aisée.

Alors, tandis que dans l’article précédent on partait sur l’idée que le résultat obtenu contre l’Uruguay scellerait le sort des Bleus, dur d’être aussi certain de cela aujourd’hui vu que les chances de chaque équipe sont inchangées à cet instant précis.

Néanmoins, nul doute que les 2 points perdus face aux joueurs uruguayens couteront cher à l’équipe de Raymond La Science.

 

 

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16:49 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondial, france

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