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11 juillet 2010

[CDMAFSUD2010] 31 - Pour l'Honneur.

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L’Allemagne complète donc le podium de cette XIXe édition de la Coupe du Monde de Football. En s’imposant dans la très controversée « Petite Finale », les hommes de Joachim Löw terminent donc sur une bonne note leur performance mondiale. Une troisième place acquise comme en 2006, d’ailleurs.

 

Et ce n’était pas gagné d’avance.

 

 

Evidemment, quand on perd en demi-finale de Coupe du Monde, après avoir été sacré Champion du Monde avant l’heure par la quasi unanimité du monde footballistique, dur de trouver la motivation pour, à peine 3 jours plus tard, jouer un ultime match qui classera l’équipe sans que cela ait un seul impact sur le palmarès de toute une Nation.

 

 

L’équipe allemande était donc inédite. Butt, Aogo, Cacau titulaires. Podolski et, surtout, Klose sur le banc. Löw voulait faire goûter ce parfum de Mondial à des joueurs n’ayant pas leur place dans le 11 titulaire.

 

En face, l’Uruguay alignait sa meilleure formation. Forlan et Suarez en pointe, ce qui ne fut pas le cas en demi-finale après le rouge reçu par ce dernier face au Ghana.

 

 

Comme lors des 6 matches précédents, l’Uruguay a joué avec son cœur. Bien que menés au score après l’ouverture du score européenne par l’intermédiaire de Muller, autre grand absent de la demi-finale, les Sud-Américains n’ont pas modifié leur style de jeu et ont joué, à fond, chaque contre qui s’offrait à eux.

 

 

Moins de 10 minutes après l’ouverture du score, « Schweini » se fait subtiliser le cuir par le Monégasque Diego Perez. Dans la foulée, Cavani trompe le portier allemand. 1-1 et le match est lancé.

 

 

On se dit que tout est possible dans cette rencontre, chaque formation ayant des atouts offensifs capables de mettre à mal des défenses, il faut le dire, moyennes.

 

 

Au retour des vestiaires, l’Uruguay hausse son niveau de jeu. Diego « El Diablo » Forlan frappe encore dans ce Mondial, reprenant de volée un centre en retrait.

 

 

2-1 à la 51e minute pour l’équipe surprise de ce Mondial africain.

 

 

Déjà sonnés par l’élimination face à la Furia Roja, les joueurs de Löw n’entendent pas finir le Tournoi à « la place du con », après avoir été désigné comme l’archi-favori de la compétition.

Jansen profite d’une énorme erreur d’appréciation du gardien uruguayen Muslera pour remettre son équipe sur les rails. La défense sud-américaine encaisse un second but bien malheureux.

 

 

Les Uruguayens tenteront de reprendre définitivement l’avantage, mais le réalisme était allemand. Khedira lobe Muslera de la tête et 3-2 pour la Nationalmannschaft.

 

 

 

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Dernière opportunité pour les Uruguayens avec un coup franc pour Forlan, à 20 mètres des cages adverses. C’est l’ultime action de ces 90 minutes. Il peut envoyer les deux formations en prolongation.

Il tire.

Transversale.

Coup de sifflet final.

 

On en reste là. Le dernier coup de patte de Forlan, qui aurait non seulement pu offrir l’égalisation à son équipe, mais aussi prendre seul la tête du classement des meilleurs buteurs de la compétition avec 6 buts, voit le ballon s’écraser sur la transversale d’un Butt battu.

 

 

L’Allemagne termine donc 3e et l’Uruguay, tout de même, à une 4e place qui semblait très lointaine en début de Mondial. Saluons la performance allemande qui, après la place de finaliste de l’Euro 2008 et la troisième place de la Coupe du Monde 2006, démontre à nouveau sa formidable régularité au plus haut niveau.

 

 

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Surtout, ses jeunes joueurs prennent rendez-vous avec l’avenir. L’Euro 2012 sera l’occasion pour cette équipe de terminer le travail accompli depuis 4 ans par l’excellent Joachim Löw. Il dispose d’une formation pleine d’avenir et aux qualités monstrueuses. Semblable à l’Espagne 2006 qui avait du potentiel mais manquait d’expérience, avant d’exploser en 2008, cette Allemagne est bien partie pour aligner d’autres titres à son palmarès déjà très fourni. Rendez-vous dans 2 ans.

 

 

Et l’Uruguay qui termine 4e, c’est tout simplement mérité. Dans le groupe de la France, du pays organisateur et du Mexique, l’équipe de Tabarez a toujours su se sortir de situations périlleuses. L’un des plus petits pays de ce Mondial a donc connu une véritable renaissance, loin des titres Mondiaux de 1930 et 1950. Les espoirs quant à l’avenir de cette équipe sont justifiés. Finissant meilleure équipe sud-américaine, devant les favoris Brésiliens et Argentins, éliminés en quarts, nous attendons avec impatience les qualifications pour le Mondial Brésilien de 2014, pour voir à nouveau cette équipe de hisser parmi les meilleures nations du Monde.

 

 

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09:00 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondial

08 juillet 2010

[CDMAFSUD2010] 30 - La Furia Roja.

 

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Nous aurons donc droit à une Finale 100% européenne et, surtout, 100% inédite. Pays-Bas – Espagne, avec deux équipes qui n’ont jamais soulevé le Trophée auparavant.

 

 

On aurait presque signé d’emblée pour une qualification allemande à l’issue de la demi-finale, hier soir. Après avoir infligé 8 buts aux Anglais et aux Argentins, l’Allemagne était sur son petit nuage, bien trop haut pour être inquiété par des Espagnols qui se sont toujours imposés sur le score le plus infime.

 

 

Klose, « Schweini », Özil, Podolski, Lahm, ils étaient tous là, sauf Muller, dont la suspension fut bien plus préjudiciable que prévue.

 

 

Les Espagnols, avec Torres sur le banc et Pedro titulaire, prenaient le risque de modifier sensiblement leur comportement sur le terrain, passant en 4-3-3. Mais Del Bosque sait ce qu’il fait.

 

 

Inutile de tourner autour du pot. L’Espagne fut hier soir largement supérieur à la Nationalmannschaft. Ballon confisqué, spectacle assuré, de nombreuses occasions, on ne reconnaissait pas la Roja, celle qui avait perdu face à la Suisse, battu difficilement le Chili, et qui s’était qualifiée face au Paraguay au terme d’un match indécis comme jamais.

 

 

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Les protégés de Joachim Löw, eux, ont à nouveau vécu la Finale de l’Euro 2008. Favoris, ils se sont fait balader de bout en bout, ne pouvant se créer que 2 ou 3 bonnes occasions, subissant sans cesse le jeu vif et bien organisé d’une Espagne ayant enfin retrouvé son niveau de l’Euro 2008.

 

 

Le but de Puyol, à 20 minutes du coup de sifflet final, sur un corner, symbolise cette partie. En effet, l’Espagne dispose d’atouts techniques, mais le physique allemand avait l’avantage. Cela s’était vérifié en 2008, mais la victoire revint tout de même aux ibériques. Hier soir, les Allemands furent dangereux sur coups de pied arrêtés.

Et voilà que c’est l’équipe la moins physique qui marque, de la tête ! Dramatique pour les coéquipiers de Klose, qui se devaient d’avoir une longueur d’avance dans cette phase de jeu.

 

 

Et l’Allemagne n’aura vraiment joué le coup qu’après cette ouverture du score. Comme si elle pensait la défaite impossible, malgré tout. La Roja a tenu bon et prend son ticket pour la Finale à une équipe qui avait tout pour elle.

 

 

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Ce Mondial est définitivement celui des premières. Première élimination des 2 finalistes de l’édition précédente dès le Premier Tour, première élimination avant les huitièmes du pays organisateur, et première étoile pour l’une des deux équipes qui s’affronteront dimanche soir.

 

 

Alors, ça va donner quoi cette Finale ?

 

L’Espagne se serait bien passée de bénéficier du statut de favorite. Après la victoire face à l’ogre allemand, avec la manière, elle va avoir la faveur des bookmakers et des médias.

 

En progression depuis la défaite face à la Suisse, elle a encore haussé son niveau de jeu hier soir, avec des combinaisons et une maîtrise qui, n’ayons pas peur de le dire, rappelle le Brésil de la grande époque.

 

En face, les Pays-Bas ont en leur défaveur une défense plus qu’inquiétante. Avec 5 buts encaissés en 6 rencontres, la défense batave aura fort à faire pour ne pas couler à pic lorsque la Roja accélèrera le mouvement.

Parce que la défense, ce n’est pas un soucis côté Casillas. Pensez donc, 2 buts encaissés durant toute la compétition et pas moins de 313 minutes d’invincibilité avant dimanche !

 

Défense impossible à contourner et offensives de feu, l’Espagne partira légèrement favorite.

 

 

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08:31 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mondial

07 juillet 2010

[CDMAFSUD2010] 29 - Oranje mécanique.

 

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Les favoris Néerlandais ont donc réussi à se hisser en finale du Mondial 2010. Au terme d’une rencontre acharnée, les Oranje s’imposent et peuvent, 32 ans après leur dernière finale, à nouveau rêver de trophée.

 

Mais les Uruguayens ont fait forte impression et ont confirmé la renaissance de leur jeu. Défaite 3-2, mais félicitons-les pour avoir joué le jeu jusqu’au bout.

 

D’ailleurs, ce sont eux qui prenaient le meilleur départ dans ce match. Harcelant le milieu de terrain hollandais, les joueurs de Tabarez jouaient sans complexes et les Pays-Bas ne parvenaient pas à passer le premier rideau défensif. Malgré quelques centres dans la surface, Kuyt and co. n’avaient pas enthousiasmé leur public.

 

Et soudain, alors que les supporters bataves rangeaient leur Coupe du Monde en plastique, sentant que la finale était plus loin que prévu, Giovanni Van Bronckhorst l’ancien se saisit du cuir.

 

40 mètres, excentré à gauche du terrain. Même pas peur.

 

Il prend son élan, n’est couvert par aucun adversaire, et tente sa chance.

 

40 mètres plus loin, un missile atterrit dans la lucarne du portier uruguayen Muslera. Incroyable. Du haut de ses 35 ans, le capitaine néerlandais vient de marquer LE but de ce Mondial, assurément. Et 1-0 pour les favoris d’un soir. Les Uruguayens, pourtant bien partis dans cette rencontre, sont menés.

 


 

Mais ils ne lâchent rien. Le courage sud-américain est immense et le verbe « renoncer » ne doit pas exister dans le dictionnaire de la Céleste.

 

41e minute. « Diego Diable Forlan » est lassé de voir le score rester le même à l’approche de la mi-temps et décide de chambouler la soirée Oranje. Soit. Il crochète et décoche une frappe de plus de 25 mètres. Stekelenburg est surpris par la trajectoire du ballon, l’Uruguay exulte.

Forlan a encore frappé et ramène son équipe dans le match.

 

La seconde période s’annonce explosive.

 

Les coéquipiers de Cavani jouent en contre, conscient que les Pays-Bas doivent, malgré tout, faire le jeu. Mais ce sont ces derniers qui vont doubler la mise.

 

Un but loin d’être aussi spectaculaire que les deux précédents, mais Sneijder s’en contentera. Sa frappe déviée trompe le gardien sud-américain. 2-1 pour les Hollandais qui pensent déjà au Soccer City Stadium de Johannesburg.

 

Les Uruguayens ont pris un coup derrière la tête. Et le coup de grâce intervient d’emblée, à peine 3 minutes après le second but batave. Robben s’impose de la tête et donne deux longueurs d’avance aux siens. 3-1 pour les Pays-Bas à la 73e minute. On pense que tout est fini.

 

 

 

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Les joueurs de Tabarez ne l’entendent pas de cette oreille. Ils poussent les Van Bommel et autres Heitinga dans leurs derniers retranchements. Ils ne s’avouent jamais vaincus et veulent encore y croire. Ils ont raison.

Sur un coup franc habilement joué, Maxi Pereira remet son équipe dans la course. 3-2 à la 92e minute. Il reste 2 minutes à jouer. C’est de la folie.

 

Les centres uruguayens se multiplient. Rien ne passe, pas même cette dernière occasion mal négocié avec un contrôle trop lent dans la surface de Stekelenburg. Les défenseurs européens se dégagent une dernière fois. C’est fini.

 

 

 

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Au bout du suspense, voilà les Pays-Bas en finale. Ils prennent rendez-vous avec l’histoire pour, peut-être, effacer l’échec de l’équipe de Cruyff. Il y a plus de 30 ans déjà.

 

Pour cela, il faudra avant tout que cette équipe, bien qu’impressionnante offensivement, puisse aussi s’appuyer sur une défense digne de ce nom.

 

Le but encaissé face au Brésil, en quart, était déjà une alerte. Le match d’hier a confirmé les problèmes récurrents du onze de Tabarez.

Quelque soit son adversaire en finale, l’Allemagne et sa moyenne de 4 buts par matches, ou l’Espagne qui s’occupe de faire le festival devant les buts d’une équipe qui accepte de jouer vers l’avant, nul doute que ce sera un secteur plus que crucial lors du match du 11 juillet.

Les Pays-Bas sont en finale, mais ils sont encore très loin d’être Champions du Monde.

 

Et pour l’Uruguay, tout n’est pas encore terminé. La troisième place se jouera samedi soir pour une équipe qui le mérite amplement. Personne ne voyait la Céleste allait si loin. Elle est d’ores et déjà la meilleure équipe sud-américaine de ce Mondial devant le Brésil ou l’Argentine. Bravo.

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09:15 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondial