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13 juin 2010

[CDMAFSUD2010] 5 - La journée de Diego.

 

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Première journée à 3 matches, première journée où les favoris entrent en scène, l’Angleterre et l’Argentine évidemment.

 

Mais avant que Messi et Terry foulent les pelouses sud-africaines, les Grecs, champions d’Europe 2004 (on n’arrive toujours pas à y croire…) se frottaient aux Sud-Coréens, en constante progression depuis qu’ils ont organisé « leur » Coupe du Monde, en 2002.

Et, finalement, la logique fut respectée. Vieillissant, les hommes d’Otto Rehhagel se sont fait bousculer par de vifs et ambitieux joueurs asiatiques bien décidés à se saisir d’une deuxième place pas si inaccessible que ça, dans la poule B.

2-0 au bout des 90 minutes, des défenseurs en voie d’extinction côté grec pour une équipe qui retranscrit parfaitement la forme actuelle du pays qu’elle représente…

Il faudra compter sur les sud-coréens, assurément. Non pas pour soulever le Trophée le 11 juillet, quand même, mais pour réaliser un excellent parcours et, pourquoi pas, atteindre les quarts.

 

 

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16h. Ça y est. Le Roi, que dis-je, Dieu fait son entrée dans ce Mondial 2010. Je parle évidemment de Diego Maradona. Meilleur joueur de tous les temps (derrière Pelé diront les plus conservateurs), il n’hésite pas à clamer que son destin est de remporter, désormais en tant que sélectionneur, la Coupe du Monde.

Et, bien que le match ne fut pas si spectaculaire que ça, les Argentins peinant à doubler la mise après l’ouverture du score signée Heinze, Messi s’emmêlant les pieds pour débloquer son compteur personnel et les « Super Eagles » ne semblant pas vouloir aller chercher le nul, manquant d’énormes occasion en fin de match, notamment Uche qui n’a pas dû se faire que des amis au sein de sa propre équipe, la mission de l’Albicéleste était réussie.

Qu’importe la manière, Diego exulta au coup de sifflet final, comme s’il venait de jouer un huitième, conscient que la victoire suffisait bien à son bonheur. Car oui, si la France fut l’équipe européenne la plus critiquée depuis le début des qualifications pour le Mondial, en septembre 2008, l’Argentine fut l’équipe la plus critiquée d’Amérique du Sud. Et même après la nomination d’ « El Pibe de Oro » à la tête de la sélection, l’euphorie laissa rapidement place à l’inquiétude, Diego n’ayant aucune expérience d’entraîneur et préférant demander aux journalistes de venir le « sucer » plutôt que de répondre aux critiques.

 

Alors, cette deuxième journée de Coupe du Monde était bien celle de Diego car, de son côté, l’archi-favorite Angleterre, bien aidée par son portier Green, prolongeant à sa manière la malédiction frappant les gardiens anglais depuis la retraite de Sir David Seaman, ne pu faire mieux que match nul face au frère ennemi américain. Pourtant bien dans le match, marquant dès le début de la rencontre par l’intermédiaire de Captain’ Gerrard, les Anglais ne réussirent pas, malgré un exceptionnel Rooney (bien parti pour être Ballon d’Or 2010 si l’Angleterre arrive en demies) à scorer à nouveau, et les Américains, déjà forts dans la grande majorité des sports les plus connus au Monde, commencent à s’intéresser de plus en plus au football, ce qui se traduit pas les bonnes performances de l’équipe nationale.

D’ailleurs, les Américains considèrent presque ce match nul comme une victoire, tant l’Angleterre était un obstacle à la hauteur de leurs espérances.

 

Une première place du groupe B déjà promise, une victoire important acquise alors que, dans le même temps, l’un des gros favoris de la compétition bute d’entrée, Diego a dû savourer cette journée de Coupe du Monde. Son contrat est rempli.

 

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10:35 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondial, france

12 juin 2010

[CDMAFSUD2010] 4 - La journée des paradoxes.

 

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Cette première journée de la XIXe Coupe du Monde a tenu ses promesses. Même si on a eu droit à deux matches nuls et deux buts en 180 minutes, les prestations des 4 équipes donnent des indices quant au climat indécis qui règne au sein de ce groupe A.

 

L’Afrique du Sud n’a pas à rougir de son premier match de « sa » Coupe du Monde. Bien que malmenée durant l’essentiel de la rencontre, la possession ayant un fort accent mexicain, des bonnes combinaisons, bien que simples, lui permirent de se créer de bonnes occasions. Le beau but de Tshabalala ne doit rien à personne, sauf au pied gauche de ce dernier. Et si Mphela avait connu un minimum de réussite sur cette attaque de la 86e minute, le ballon préférant finalement allait cogner le montant gauche du portier adverse, on n’aurait rien eu à redire sur cette victoire.

Mieux, le Mexique s’en sort très bien car, outre ce fameux poteau qui est lourd de conséquence pour le pays organisateur laissant ainsi 2 points primordiaux en route, le but est dû à une énorme erreur défensive d’un seul homme.

Un match nul qui porte déjà en lui le scénario de ce qui fait l’intérêt de ce sport : des rebondissements, un manque de réussite, et des remords.

La majorité des amoureux du ballon rond ne se montrait pas optimiste quant aux performances du pays organisateur. Là, on est partagé entre la bonne surprise d’une équipe capable de mettre à mal le Mexique, et la frustration après qu’elle n’ait que seulement frôlé la victoire, et perd 2 points qui pèseront dans la balance d’ici le 22 juin.

 

Et les Bleus ? Là aussi un paradoxe. Une semaine après la catastrophe Chinoise, les coéquipiers de Patrice Evra ont démontré qu’ils en avaient encore dans les jambes. Serait-ce le stage à Tignes qui, enfin, porte ses fruits ?

Mieux physiquement, surtout après l’expulsion du (trop) volontaire Lodeiro, l’EDF aurait pu achever une équipe sud-américaine en perte de vitesse après une excellente forme affichée durant plus d’une heure.

Car oui, il faut dire que l’EDF s’est aussi fait peur, ce Diable de Forlan ayant été à la hauteur de sa réputation, et les contres uruguayens mettant à mal une défense française encore bien fébrile pour pouvoir amener de la sérénité dans l’esprit du 11 de départ. La France s’est créée des occasions, mais dans l’ensemble elle a souligné l’écart qui la sépare encore de son meilleur niveau de jeu, que l’on n’a pas vu depuis l’été 2006.

Bon, on ne va pas s’enflammer non plus. Si on prend le match dans son ensemble, on ne peut pas dire qu’on ait vibré sans cesse comme lors du match d’ouverture. Dès le premier quart d’heure et une quantité trop importante de ballons rendus à l’adversaire, des deux côtés, on sentait que la nervosité des joueurs les empêchait de se libérer complètement.

 

Et le paradoxe surgit là encore. L’opération comptable n’avantage pas la France, mais le nul entre l’Afrique du Sud et le Mexique permet à chaque équipe du groupe d’être toujours dans le coup, comme si cette première journée n’avait pas eu lieue.

La France, dans ses initiatives, dans son jeu et dans ses individualités, notamment la surprise Abou Diaby, qui semble bien parti pour être l’une des révélations de ce Mondial, semble être en pente ascendante.

Mais, comme pour l’Afrique du Sud, l’inquiétude est aussi là, le calcul étant vite fait : passer à côté des 3 points avec des rencontres à jouer face des Mexicains qui voudront redresser la barre après une première prestation plus que moyenne, puis face au pays organisateur qui, poussé par des dizaines de milliers de supporters en furie armés de leur vuvuzela, cela ne sera pas chose aisée.

Alors, tandis que dans l’article précédent on partait sur l’idée que le résultat obtenu contre l’Uruguay scellerait le sort des Bleus, dur d’être aussi certain de cela aujourd’hui vu que les chances de chaque équipe sont inchangées à cet instant précis.

Néanmoins, nul doute que les 2 points perdus face aux joueurs uruguayens couteront cher à l’équipe de Raymond La Science.

 

 

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16:49 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mondial, france

10 juin 2010

[CDMAFSUD2010] 3 - Messieurs, le Monde vous regarde.

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Voilà, on y est vraiment.

Dans moins de 24 heures sera donné le coup d’envoi de la XIXe Coupe du Monde de Football, en Afrique du Sud.

L’Espagne parviendra-t-elle à confirmer son statut actuel de meilleure équipe du Monde ? Le Brésil va-t-il rester dans sa moyenne de « 1 Coupe du Monde tous les 8 ans ? » ? Diego Maradona va-t-il voir son destin s’accomplir en soulevant le Trophée le 11 juillet, cette fois-ci en tant que sélectionneur ?

L’Angleterre va-t-elle enfin profiter de sa « Génération Dorée » pour ajouter, 44 ans après la première, une seconde étoile sur son maillot ?

L’Italie va-t-elle réussir à conserver son titre ?

L’Allemagne, les Pays-Bas, le Portugal et la Côte d’Ivoire seront-ils les outsiders capables de bousculer la suprématie des favoris ?

Et, surtout, l’équipe de France va-t-elle déchanter ou effectuer un bon (voire excellent) parcours ?

32 nations, 32 destins nationaux qui vont s’entrechoquer durant 5 semaines et écrire l’histoire du sport le plus réputé au Monde.

L’Hexagone, lui, a une forte impression de déjà-vu, le phénomène Domenech 2010 ressemblant comme deux gouttes d’eau au phénomène Jacquet 1998 : critiques de toutes parts, notamment de la presse spécialisée, extrêmement peu de soutiens, et aucun supporter qui ne croit au scénario idéal.

Comme vu dans l’article précédent, on est bien conscient que tout se jouera, mentalement, demain à 20h30 face à l’Uruguay. Soit l’EDF renaît de ses cendres, soit elle s’enterre une bonne fois pour toute.

Et les favoris alors ? C’est du foot, et il est quasiment impossible d’avoir des certitudes en foot tant il peut nous réserver son lot de surprises.

L’Espagne joue le plus beau jeu au Monde, incontestablement. Mais n’avons-nous pas appris, ces dernières décennies, que les plus grandes équipes ne gagnaient que rarement les plus grands trophées ? Demandez au Brésil de 86, éliminé aux tirs aux buts en quarts par la France.

Et même à l’EDF avant le Mondial 2002. Adidas avait déjà brodé la deuxième étoile sur le maillot, c’est dire…

En 2002 et 2006, ce ne sont pas les plus grands favoris qui se sont imposés, mais les grandes équipes qui ont donné le jeu le plus efficace. Le Brésil 2002 maîtrise, l’Italie 2006 montre au Monde sa meilleure défense depuis bien longtemps.

Qui en 2010 ?

Et bien, selon une étude des plus sérieuses, la Coupe du Monde va sourire… au Brésil !

Et oui, on peut d’ores et déjà donner la Coupe aux hommes de Dunga, à en croire une étude mené par des britanniques et basée sur de solides arguments scientifiques, que vous retrouvez ICI.

En se basant sur divers indices, surtout économiques, Simon Kuper et Stefan Szymanski démontrent que l’on peut prédire les résultats de cette Coupe du Monde, du match d’ouverture à la finale du 11 juillet. Ainsi, la finale réserve une grosse surprise puisque le Brésil, qui ajouterait donc une sixième étoile sur son maillot, serait opposé à la Serbie ! La grosse côté des bookmakers, faut-il le rappeler.

Une finale Brésil – Serbie, la première nation ayant éliminé l’Allemagne en demies, tandis que les Serbes sortent de leur côté les favoris espagnols.

Et la France ? Et bien Raymond La Science s’en sort pas mal, passant le premier Tour (derrière l’Afrique du Sud, néanmoins), éliminant l’Argentine de Messi en huitièmes, et calant finalement en quarts sur une redoutable équipe d’Allemagne.

Foutaises me direz-vous ? Evidemment, dur de croire, surtout dans un sport aussi imprévisible que le football, que l’on puisse deviner l’issue de 64 matches joués.

Pourtant, il faut ici préciser que cette étude fonctionna en 2006, l’étude révélant que l’Italie soulèverait le Trophée…

Après, le dénouement aux tirs aux buts et le coup de boule de Zidane étaient-ils aux aussi prévus ? On peut en douter…

Nous nous retrouvons sur ce blog juste après le match tant attendu France – Uruguay, pour voir un peu ce qu’on fait nos Bleus.

Evidemment, on pourra refaire le match ensemble et vos commentaires auront toute mon attention.

Allez, maintenant, place aux joueurs. Que la XIXe Coupe du Monde de Football commence !

 

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15:22 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mondial, france