Tout est Dit : L'autre Visage de l'Actualité

 

On y voit maintenant plus clair après ces deux derniers matches comptant pour les huitièmes du Mondial 2010.

Au programme, hier soir, un soporifique Pargauay - Japon et un crispant Espagne - Portugal.

 

Que dire de Paraguay – Japon ? Dur d'en tirer quelque chose d’excitant après 120 minutes très décevantes. Un tir asiatique sur la barre transversale, deux ou trois occasions en deux heures de match… Mouais… On a peut-être eu droit au match le plus ennuyeux de cette Coupe du Monde. Mais pouvait-on espérer mieux ?

 

Après tout, les deux formations qui s’affrontaient en huitièmes ont créées la surprise en se hissant à ce stade de la compétition. Et chacune avait la réelle possibilité de vaincre. D’un côté, les Paraguayens ont fait souffrir les Italiens mais s’appuient sur un jeu défensif et beaucoup trop patient pour faire vivre l’enfer à ses adversaires.

De l’autre côté, un Japon dynamique qui est là pour jouer, mais qui n’a pas encore un maximum d’expérience pour faire basculer un match au moment fatidique.

Et cela s’est vérifié avec, donc, un dénouement aux tirs aux buts. La loterie.

 

La chance a tourné en faveur des Sud-Américains, un tout petit peu logique vu que le Paraguay a déjà connu les huitièmes (notamment en 1998, bien sûr). Le Japon quitte la compétition la tête haute, ayant fait forte impression et s’inscrivant sur la liste des équipes nationales aves lesquelles il faudra compter dans les années futures.

En revanche, le quart des joueurs de Martino s’annonce beaucoup plus compliqué…

 

 

Le Champion d’Europe en titre a confirmé son statut, hier, en disposant d’un Portugal qui aura énormément de regrets. Refusant de jouer offensif, voulant imiter une Suisse chanceuse, le onze de Carlos Queiroz a laissé la Roja imposer son Toque.

 

Avec toujours autant de difficultés durant la première mi-temps, soulignons-le. Se heurtant à une défense lusitanienne qui su contenir les assauts des Torres et autres Sergio Ramos, l’Espagne a réussi à débloquer la situation grâce à ce monstrueux Villa, suite à une talonnade exceptionnelle de Xavi. Un but sur hors-jeu, vraisemblablement, signalons-le.

Néanmoins, la victoire des hommes de Del Bosque est amplement méritée. L'Espagne a joué comme elle sait le faire, avec plus de volonté que lors du Premier Tour (les tirs lointains en début de rencontre le montre).

 

Et Cristiano Ronaldo ? Sans doute est-il l’un des principaux acteurs de la défaite portugaise. Trop arrogant, trop égoïste, il n’a pas changé de jeu après le match contre le Brésil où il fut, pourtant, transparent.

 

Brillant au Real Madrid, ses défauts ont explosé en huitièmes face à l’Espagne. La boucle est bouclée. S’il veut revenir au meilleur niveau, faire lever les foules de Bernabeu ne suffira plus, l'importante étape de la réussite en sélection nationale n’ayant pas encore été franchie.

 

 

Espagne – Paraguay en quart, donc. La Roja déjà en demies ? Ce serait une énorme erreur pour les Espagnols de se voir déjà prêts à défier Allemands ou Argentins.

Evidemment, avec une prolongation dans les jambes et un jeu plus défensif qu’impressionnant, on voit difficilement le Paraguay mettre à mal des joueurs qui ont retrouvé, dès l’ouverture du score et la rentrée de Llorente, hier, leurs jeu infernal qui réjouit le monde du football.

Sans oublier la leçon suisse qui, finalement, aura fait plus de bien que de mal à une équipe qui avait, à une exception près, tout gagné depuis plus de deux ans.

 

 

Avant les quarts, qui commencent vendredi, un article exclusivement dédié à l’Equipe de France et le fiasco qui perdure, encore et encore, depuis le triste nul contre l’Uruguay, le 11 juin dernier, jusqu’à l’audition de Papy Escalettes et Raymond la Science, ce matin même.