Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12 janvier 2009

Saison 1 / Episode 14 : De La Théorie de l'Assistanat

pana.jpg


Alors que les températures saisonnières nous rassurent quant au possible dérèglement du climat, je vous propose un bref aller-retour à Las Vegas, où se déroulait ce week-end le Salon International de l'Electronique.

Pleins phares sur la montre qui fait téléphone et la télévision connectée au net !

Évidemment, vous commencez à vous y habituez, nous n'allons pas nous appesantir sur le sujet lui-même, mais de la réflexion qui en découle.

Capitale mondiale de l'high-tech pendant 4 jours, Las Vegas est le théâtre d'une pièce où les acteurs sont les appareils technologiques que nous auront demain entre nos mains.

Alors que nous découvrons à peine les téléphones 3G tactiles, la page d'accueil du site nous amène, il n'est jamais trop tôt, à pouvoir d'ores et déjà débattre sur la 4G.
Comme quoi, oubliez votre Iphone acheté il y a deux semaines, il est déjà périmé.

Avec ce thème d'actu, j'aimerai envisager les progrès technologiques sous l’angle de leurs effets pervers, à savoir le « Too Much » des progrès, de force que nous ne saurons bientôt plus quoi faire de nos mains tant les machines prennent le relai et font ce que nous faisions avant, je veux bien entendu parler de l'assistanat et ses dérives.

lentilleaffichantdonemultimedia.jpg
Voici des lentilles affichant des données multimédia

21è Siècle, l'high-tech à notre service.

Si nous devions mesurer les avancées intellectuelles de l'homme à travers les époques, la technologie en serait l'un des étendards les plus symboliques : en moins d'une dizaine d'années, l'ordinateur et internet ont modifiés notre quotidien et ne l'ont jamais quitté, les téléphones portables qui ressemblaient à une télécommande sont dorénavant des ordinateur/appareil photo/caméra d’une finesse impressionnante.

Si l'Economie est en crise, si Gaza brûle, si notre Pouvoir d'Achat est en voie de disparition, si la Pauvreté devient une pensée à laquelle on se frotte plus souvent qu'avant, il y a bien un secteur qui se porte bien : les nouvelles technologies, qui nous propulsent dans un monde futuriste plus rapidement qu'on pourrait le croire.

Dès lors, que rétorquer à cela ?
Nous maîtrisons la science et notre environnement naturel, de sorte que nos outils quotidiens sont de plus en plus performants, donc tant mieux !

Oui, mais voilà il y a un paradoxe qui ne doit échapper à personne : pendant que la technologie poursuit sa croissance inarrêtable, l'homme lui-même régresse.
Oui, j'ai bien dit « régresse ». Pourquoi ?

L'assistanat est au cœur de mon idée. Nous sommes constamment assistés dans notre vie de tous les jours grâce à la technologie : envie de parler à un ami ? Faîtes deux clics sur votre téléphone.

lunetecran.jpg
Les lunettes écran

Assistanat, quand tu nous tiens.

N’avez-vous jamais remarqué combien il était normal il y a quelques années encore de connaître par cœur les numéros de téléphone de ses amis ?
Aujourd’hui, avec tous les systèmes électroniques, nous ne connaissons même plus le numéro de téléphone de nos propres parents car notre téléphone le sait pour nous, et cet exemple marche aussi pour les dates d’anniversaire.
Cela semble être un infime détail, je le conçois, mais ne peut-on pas y voir le commencement d’une mémoire moins performante tant elle est moins sollicitée qu’auparavant, les numéros de téléphone en étant l’exemple le plus concret ?

Ce constat amène à une pensée bien plus préoccupante : plus la technologie avance, symbole des capacités scientifiques de l'homme, plus on "régresse" intellectuellement chacun au contact de cette technologie, et des évènements quotidiens le prouvent, qu’ils soient insignifiants ou explicites.

Si je voulais aller jusqu’à l’extrême, je rappellerai ces trop nombreux drames intervenus durant l’été dernier : les parents qui oublient leurs enfants dans leur véhicule.
Les circonstances soulignent que ce sont des cas beaucoup trop subjectifs pour que je puisse réellement m’en servir d’appui pour ma réflexion, mais arriver à oublier son propre enfant, défaillance de la mémoire donc, fait un bref écho à cela.

Ainsi, nous pouvons évoquer une situation pour le moins remarquable : en rendant le Monde de plus en plus accessible à chacun, des hommes créent un système qui en abruti d’autres en réduisant leurs facultés premières.

Plus la technologie avance, symbole des capacités scientifiques de l'homme, plus on "régresse" intellectuellement chacun au contact de cette technologie.

Mais n’est-ce pas comme cela que doive se passer les choses ?
Rendre le monde toujours plus accessible, toujours plus facile à "maîtriser" de sorte qu'on est de moins en moins d'efforts à faire, n’est-ce pas un idéal ?

murecran.jpg
Le mur écran

Evidemment, la technologie est faite pour servir l’homme, et de ce fait on se doit de rester objectif même en pointant du doigt les dérives qu’elle entraîne.
Le problème, c'est qu'arrivé au sommet de cette théorie, on en redescend aussitôt et du coup on en devient "esclave": on est tellement assisté qu'on perd notre autonomie pour des choses, bien que futiles, révélatrices.

La société actuelle, c'est celle de l'assistanat à tous les niveaux. Néanmoins, nous n’avons pas forcément à être contre cela, mais il apparaît que la vie puisse être de moins en moins saine.
L’assistanat a des qualités, mais elles doivent être proportionnées aux facultés de l’homme.

Avec la crise Economique et ses futurs bienfaits (assainissement des marché mondiaux, bases du Capitalisme revues et corrigées), on peut raisonnablement penser qu’un jour nous pourrions arriver à repenser la Technologie, afin de revenir à des principes plus en adéquation avec les capacités de l’homme.

Mais enrayer la machine ne serait-ce pas revenir en arrière et donc aller à contre-courant en refusant le progrès ?
La contradiction serait immense : les progrès technologiques sont un indice pertinent de la performance des capacités de l’homme à maîtriser son environnement, et stopper ce progrès serait assimilable à un véritable refus de l’expansion de nos possibilités.

Le système capitalisme aura eu besoin de la crise actuelle pour se remettre en question.
Devrons-nous attendre que la Machine devienne plus intelligente que l’Homme pour se poser des limites technologiques ? Espérons que non car il serait peut-être déjà trop tard.

Sources :

Las Vegas et la Technologie

http://www.lefigaro.fr/hightech/2009/01/12/01007-20090112ARTFIG00344-las-vegas-invente-l-electronique-de-demain-.php

11:47 Publié dans Nous | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : technologie, assistanat, homme

07 janvier 2009

Saison 1 / Episode 13 : Vie Privée VS 21è Siècle

n_1186439527_logo_facebook-rgb-7inc.jpg


Avant de partir sur un autre sujet, veuillez recevoir mes meilleurs vœux en cette nouvelle année, qu’elle vous apporte réussite et chance.

J’espère qu’elle me donnera de nombreux sujets d’actualité à commenter, mais je ne suis pas trop inquiet de ce côté là.



Le monde du Web est décidément sans limite.
Il y a dix ans encore on n’osait à peine faire nos premiers pas sur cette toile infinie dont on ne connaissait pas les frontières.
Aujourd’hui, l’ordinateur et Internet sont les deux symboles de l’entrée dans le 3è millénaire, incontestablement.

La base d’internet est de pouvoir être tous lié à un même endroit (virtuel) pour faire circuler les informations toujours plus vite.

Si je vous dis Mark Zuckerberg, cela vous dit-il quelque chose ?

Les plus accrocs du web ont déjà la réponse, et les autres vont retenir ce nom.
Il s’agit, ni plus ni moins, du créateur de Facebook, site internet parmi les plus connus au monde (je mets de côté les sites pornographiques, qui regroupent 25% des recherches internet, soit une requête sur quatre, paraît-il).

Estampillé « Réseau Social », ce site vous permet de garder un contact permanent avec vos proches, amis ou simples connaissances, tout en ayant à votre disposition des outils afin de vous amuser, d’être fan d’une chose bien précise ou encore de rejoindre un groupe quelconque.

Une fois l’aspect « A quoi ça sert ? A rien. » dépassé, il faut avouer que l’utilité est bien, avec le fait de garder le contact en permanence avec ses amis, de retrouver d’anciennes connaissances, comme des amis que l’on a perdu de vue depuis douze ans par exemple (c’est mon expérience personnelle qui parle).

Néanmoins, je ne suis pas là pour faire l’apologie d’un outil tel que Facebook, mais pour relater un phénomène directement lié à ce site, débouchant sur un débat bien plus grave, qui rappellera l’actualité de ces derniers mois dans nos contrées hexagonales.

Parmi les possibilités qu’offre ce site, l’une d’elle est de publier des photos prises par nos soins, afin que nos « amis » puissent les voir eux aussi, des photos qui peuvent avoir été prises lors de notre dernier repas de famille, mais aussi lors de notre dernière sortie au bar du coin.

Malheureusement, cela peut avoir de graves conséquences, ce que pourrait me confirmer Kevin Colvin, jeune américain stagiaire à l’Anglo Irish Bank, après avoir mis sur son profil Facebook des photos de lui, déguisé.
Le problème ?
Il invoque un grave évènement familial, le 31 octobre (2007, je précise) pour repartir chez lui et sèche donc une journée de travail.
Mais voilà, le lendemain un collègue de son supérieur visite sa page Facebook et tombe, par mégarde, sur une photo de son stagiaire préféré, déguisé en fée pour la soirée d’Halloween.
Le supérieur en est averti, et voilà notre stagiaire viré, devenant ainsi le premier employé licencié à cause de Facebook !

A première vue risible, cette histoire démontre le problème de la protection de notre vie privée, d’accord, mais n’y a-t-il pas paradoxe à étaler sa vie privée sur internet ?

Quelles sont les limites à l’affichage de notre vie privée ?

Nous allons essayer d’approcher cela.

firedhalloween.jpg

Kevin Colvin. Il est peut-être viré, mais il a réussi sa photo.

La Folie Facebook.

L’avantage à pouvoir garder contact avec ses amis via un site internet est donc de les tenir au courant de nos dernières actualités, si l’on peut appeler ça ainsi.
Dès lors, nous usons de cette capacité afin de partager des photos, par exemple, dont on n’est pas toujours fier, mais qu’on assume car, après tout, il n’y a pas de mal à s’amuser.

Plus que ça, on donne aussi certaines informations personnelles telles que le statut de notre vie amoureuse, notre adresse e-mail, notre numéro de téléphone, et autres.

Inutile de souligner qu’une fois l’information déposée sur le site, elle tombe, en quelque sorte, dans le domaine public, tout le monde pouvant y accéder, repoussant ainsi les limites de la vie privée de la personne.

Il est donc intéressant de voir qu’aujourd’hui on ne rechigne pas à « s’étaler » sur la toile, alors que la vie privée est tout de même une notion que l’on aimerait défendre.

Plus pertinent encore, un paradoxe est remarquable avec l’actualité de ces derniers mois, en France.

Le Débat EDVIGE.

Il y a un parallèle qui peut être fait sans problème ici avec un sujet d’actualité pas très éloigné : le fichier EDVIGE, qui a soulevé bon nombre de protestations tant les informations recueillies sur chacun d’entre nous paraissaient, il est vrai, trop privée et trop inutiles (l’attirance sexuelle) pour amener un quelconque risque pour la sécurité nationale.

Dès lors, le débat sur les données personnelles peut être mis en lumières, car si l’on se répugne à laisser un programme de sécurité nationale s’approcher trop près de nous, on n’hésite pas à afficher ces mêmes informations sur un site public, sans que cela ne nous gêne.

Alors, on peut se demander si le vent de la révolte ayant parcouru le pays en plein débat EDVIGE était vraiment légitime.

Vous le constater donc, je ne veux pas parler de Facebook, du moins pas en tant que sujet principal de cet article, mais bien d’EDVIGE.

En effet, on peut rester pantois lorsqu’une personne, si disposée à mettre des photos « osées » d’elle sur un site, photos pouvant être vues par des personnes ne la connaissant même pas, crie au scandale quand un programme de sécurité nationale lui demande quel est son sexe.

Pourtant, il est aisé de comprendre pourquoi un tel paradoxe est à signaler.

Tout tient à l’intention de donner l’information.

Il est clair que si une personne veut mettre des informations très privées sur Facebook, elle le fait sans problème car elle dispose d’un véritable contrôle sur les informations affichées sur sa page personnelle.
Elle ne veut plus renseigner les autres internautes de ses préférences sexuelles ? Très bien, elle retire l’information du site.

mini-55803-camera-surveillance-video-surveillance-cnil.jpg


Mais, à l’inverse, la personne n’a aucune possibilité de donner son accord pour les informations que désirent EDVIGE.
Ce contrôle lui est retiré, elle n’en bénéficie plus, et les informations, quel qu’elles soient, sont donc maîtrisées par un tiers, l’Etat pour EVIDGE en l’occurrence.

L’intention est alors indissociable du consentement dans cet exemple, ce qui paraît logique.
Et donc, l’Etat ne risque pas d’avoir le consentement de la majorité des citoyens, s’ils n’ont pas l’intention de le donner.

Devons-nous craindre d’être licencié si l’on met des photos sur Facebook ?
Je pense sincèrement que l’on peut répondre par l’affirmative mais, en même temps, espérons que des génies tel que Kévin Colvin soient rares.

Sources :

Groupe de soutien à Kevin Colvin

http://www.facebook.com/group.php?gid=18821769616


EDVIGE is dead

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gRs-meyd--OCvfnMRd3rHruoHU7Q

29 décembre 2008

Saison 1 / Episode 11 : De l'Ephémérité de nos Sentiments

couple.jpg


Dans la même veine que l'article précédent, voici un autre fait de société qui porte à réflexion, directement lié à l'e-commerce lui aussi, mais sur un objet bien précis.

Nous pouvons dorénavant aussi louer sur internet.

Nous n'expliquerons pas les conséquences qui peuvent résulter de cette nouvelle opportunité, mais d'un sujet bien précis.

En effet, parmi les objets pouvant être loués sur le site concerné, il est remarquable que l'un des objets phares du site ne soit autre que la robe de mariée.

Et oui mesdemoiselles, vous pourrez facilement louer ce vêtement si cher à vos yeux, le prendre lors de la journée la plus importante de votre vie, et ensuite le rendre, comme si de rien n'était.

Faire un article sur une telle banalité, quelle importance diront certains ?

Comme bien souvent, partir d'un élément semblant insignifiant est le meilleur moyen de trouver un élément de réflexion beaucoup plus vaste et général.

Louer une robe de mariée, je ne doute pas que certaines trouveront l'idée plus que ridicule, mais il faut avouer que l'utilité d'une telle possibilité est forte en cas d'obstacles financiers pour la famille.

Néanmoins, cela appelle un sujet bien plus intéressant.

Aujourd’hui, l’amour est-il aussi éphémère qu’un mariage ?

Depuis plusieurs années, les relations amoureuses entre individus ont pris une tournure pour le moins "libérée".

Il est loin le temps où l'on se mariait "pour le meilleur" et que l'union durait toute une vie.
Autre aspect de l'évolution de la société, les relations amoureuses sont aujourd'hui bénéficiaires d'un caractère bien plus éphémère, le nombre de divorces ayant explosé, tout comme le nombre de partenaires d'un homme ou d'une femme durant sa vie, de force que nous sommes dans une propension à se marier de plus en plus souvent "pour le pire".

Ce ne sont que des chiffres, mais ils sont assez explicites et l'actualité a souvent mis l'accent sur ce phénomène au cours de ces dernières années.

Aujourd'hui, personne ne trouve de remords à se marier pour divorcer quelques mois plus tard, se remarier et se divorcer à nouveau, dans un cycle incessant.

Perte de la notion d'amour ou, là encore, simple évolution des mœurs ?

Cette fois, l'aspect matériel est délaissé car nous envisageons bien la pure question des sentiments, une chose qu'il est en théorie difficile de contrôler,

Dans cet article, il ne sera pas aisée de faire preuve d'objectivité, non dans le sens d'un avis neutre, mais bien car nous avons tous une vision propre vis-à-vis de l'amour, et ce en rapport direct avec notre situation actuelle (dans une relation ou en couple) ou notre avis déjà fait sur la question (passé douloureux ou union parfaite).

Tentons tout de même de nous attaquer à ce sujet.

mains.jpg


Pour le meilleur...

Une histoire d'amour, quoi de mieux ?

Evidemment, vous vous doutez bien que je ne vais pas me la jouer fleur bleue car ce n'est pas mon but et là n'est pas le problème, nous devons concevoir l'amour comme sentiment universel et comme, finalement, ultime but de chacun, à travers le fait de donner la vie, assurer la descendance, qui est la continuation logique de la quête de l'âme sœur et donc du mariage, pur symbole de la fusion entre deux êtres.

Chercher sa moitié, voilà un but commun à tous.

Bien des erreurs, bien des histoires sans lendemain découlent de cette quête, même s'il est illusoire de penser qu'on veut trouver la personne parfaite du premier coup, le désir sexuel étant la principale motivation de bien des intéressés afin de se mettre en couple, et ce durant bien des années (cela peut être sympathique lors de notre jeunesse, mais on peut penser que passer un certain âge, il vaut mieux s'installer une bonne fois pour toutes, une vision de l'amour qui est à prohibée car utopique au 21è siècle).

Finalement, si nous vivons tous, c'est en partie car nous attendons beaucoup de choses de la vie, dont l'amour.
Nous nous levons chaque jour pour aller travailler, gagner de l'argent, satisfaire notre appétit matériel, mais en ce qui concerne l'appétit psychologique, l'amour doit être vu comme la finalité (avec l'enrichissement intellectuel diront les philosophes) de chacun.

Une fois une historie d'amour établie, qui perdure dans le temps, nous pouvons alors nous épanouir avec l'autre et nous enrichir de cet apport.

Et c'est le grand paradoxe de l'amour ces dernières années : les histoires d'amour sont de plus en plus courtes et de plus en plus nombreuses.

Un appétit psychologique insatiable ? Peut-être.

Que ce soit la liberté sexuelle ou l'évolution des mœurs, les facteurs menant à revoir la définition même de l'amour se cumulent.

Peut-on pour autant dire que nous assistons à une fuite des sentiments véritables, les mariages n'ayant plus qu'une portée éphémère, tout comme les histoires d'amour ?

love.jpg


... Et pour le pire.

Bien malin celui ou celle qui pourra affirmer qui sera son partenaire "pour la vie", quelque soit son âge et le statut de sa relation actuelle.

Nous évoluons dans une société qui laisse de plus en plus de place au matériel, moins au psychologique, et cela semble se répercuter dans les relations entre les deux sexes, une relation qui se base moins sur l'affectivité et plus sur le désir.

Y a-t-il une différence entre affectivité et désir ? Bien sûr.

L'un est basé sur le long terme et la pure envie psychologique de l’autre, l'affectivité, tandis que l'autre vise plus l'éphémère, l’envie physique, le désir.
Aujourd'hui, l'affectivité semble marquer le pas et perdre de la forcer face au désir, plus intense sans doute.

Nous serions donc plus enclins à satisfaire notre désir immédiat plutôt qu'à vouloir contenter nos sentiments sur le long terme, c'est une réalité du 21è siècle.

Alors, à première vue, nous serions en train de perdre de vue les sentiments ?
Pas sûr.

Le désir est sans doute le sentiment le plus intense qu’on puisse ressentir, et si une personne délaisse une autre car désirant cette dernière c’est car elle pense de manière légitime avoir trouvé chaussure à son pied.
Néanmoins, dans ce cas nous serions sans cesse dans un cas d’insatisfaction permanente, pouvant succomber au charme d’autrui à chaque instant et, finalement, tels les tonneaux percés de Calliclès (dans Le Gorgias, débat entre Socrate et Calliclès sur la satisfaction de nos désirs), n’être jamais « plein » : plus on veut se satisfaire, moins on l’est réellement…


Sources :

L'amour aujourd'hui

http://csf.kb.inserm.fr/csf/PDF/Nombre%20de%20partenaires%20sexuels%20.pdf


Les robes de mariée d'un jour

http://www.lepoint.fr/actualites-societe/louez-vos-objets-dormants/920/0/300922

22:03 Publié dans Nous | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, sentiments