Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27 mai 2010

[CDMAFSUD2010] 1 - Les Yeux dans les Bleus.

Comme prévu, Tout Est Dit va s'intéresser à la Coupe du Monde 2010, notamment le parcours de l'EDF et les autres favoris.

Sans plus attendre, le premier article de cette nouvelle série [CDMAFSUD2010].

edf.jpg

Ça y est, la Coupe du Monde commence dans à peine 2 semaines maintenant et le match amical entre la France et le Costa Rica (faut pas prendre de risque pour le premier match de préparation) lance définitivement le parcours du combattant qui attend les coéquipiers de Patrice Evra.

On peut tabler sur plus de 3 milliard de téléspectateurs, un impact international, mais aussi un enjeu diplomatique. Comme on l’a vu auparavant, le football est bien le seul sport à pouvoir se vanter d’avoir des incidences, moindres ou importantes, sur les relations politiques ou économiques entre pays.

Alors, voilà. On attend impatiemment cet évènement depuis un soir de novembre 2009 au cours duquel les Bleus se sont invités à la Coupe du Monde 2010 en passant par la fenêtre.

Domenech, Ribéry, Vieira, Henry, sans doute les noms parmi les plus recherchés sur la toile depuis ces 6 derniers mois.

Quelles sont les chances de l’EDF, réellement, au Mondial ?

A priori, difficile de rêver quand on voit le jeu déployé pour les éliminatoires. Aussi, le contexte fait qu’on peut honnêtement penser qu’il y a bien plus de français désirant, littéralement, voir l’EDF échouer car étant en total désamour avec celle-ci. Que ce soit vis-à-vis de Domenech, qui aura bien du mal à trouver un Président de club prêt à lui donner sa chance une fois son contrat terminé, surtout sur le territoire national, ou même envers les joueurs, dont l’image est écornée (Henry) ou moquée de toute part (Ribéry, Govou, Benzema, pour une histoire de « passes » que vous connaissez déjà…), l’EDF est aussi mal aimée dans le monde qu’elle l’est sur son propre terrain.

Bien sûr, ça reste une Coupe du Monde. Avant l’été 2006, on voyait déjà les Bleus faire leurs valises avant la fin du premier Tour. Finalement, seule la séance des tirs au but face aux italiens priva les protégés de Domenech d’ajouter une deuxième étoile sur leur maillot.

Là, on est conscient que les individualités actuelles peuvent peser. L’exemple de Zidane en 2006, qui a pris les choses en main, est révélateur.

Néanmoins, pas de Zidane aujourd’hui. Le seul joueur qui pourrait porter un costume similaire au sein du groupe, ce serait Henry. Mais dur de donner des consignes et d’être vu comme un leader naturel par tous les autres joueurs quand vous avez agi comme ce fut le cas face à l’Irlande et la fameuse main.

Et sur le plan purement sportif ? Le groupe de la France est bien plus risqué qu’il n’en a l’air.

Pas de « gros » à rencontrer au premier tour, cela signifie que les 3 autres équipes sont bien conscientes qu’elles ont un coup à faire, et la motivation s’en trouve renforcée.

Le Mexique et l’Uruguay peuvent poser des soucis aux Bleus, indéniablement. Et l’Afrique du Sud ? Bien sûr c’est une équipe faible, mais elle reste organisatrice de l’évènement et ne veut pas être humiliée en prenant le Titre de « premier club organisateur de la Coupe du Monde à ne pas passer le premier tour ».

Oui, le premier Tour s’annonce bien plus dur qu’il n’y paraît pour l’EDF. Et n’oublions pas que le 3e et dernier match de la poule opposera l’EDF à l’Afrique du Sud. On ne le répètera jamais assez : il est primordial de remporter le premier match de poule, au risque de se mettre d’emblée en danger pour la suite de la compétition. Et le scénario cauchemar serait de ne pas faire mieux qu’un match nul fasse à l’Uruguay, et d’avoir à jouer la qualification face au pays organisateur. L’enjeu serait telle que la différence de niveau entre les 2 équipes se réduirait très fortement.

Bon, on reste optimiste et on imagine, un peu, la France pouvoir accéder aux huitièmes de finale.

La route sera-t-elle dégagée pour autant ? Bien au contraire.

Si qualification pour les huitièmes il y a, la France sera opposé à l’un des protagonistes du groupe B, groupe comptant l’Argentine de Maradona, le Nigéria, la Corée du Sud et la Grèce. Vraisemblablement, l’Argentine et le Nigéria devrait se disputer la première place.

Alors, la France, après un premier Tour très difficile, pourra-t-elle se débarrasser de Messi and co., ou d’une équipe l’ayant battu il y a un an presque jour pour jour, au Stade de France (0-1, 2 juin 2009) ?

Les paris sont ouverts, Tout Est Dit prendra l’accent sportif ces prochaines semaines.


Voyez-vous l'EDF passer le Premier Tour ?

11:50 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coupe, football, bleus

19 mai 2010

[Brève 0017] Les Bleus broient du noir.

bleus.jpg

Fin novembre 2009, on revenait sur la fameuse main de Thierry Henry, qui propulsait l'équipe de France en Afrique du Sud.

A ce moment-là, l'article L'Effet Papillon portait les mots suivants : "L'image de la France est maintenant synonyme de tricherie, de honte, et ce dans tous les pays du Monde [...] Que peut-on savourer dans cette qualification ? Rien, car on y a perdu beaucoup plus qu'on y a gagné. Et projetons-nous dans un futur proche : quel sera l'accueil de l'EDF en Afrique du Sud ?"

On s'y attendait, ça y est. Un sondage place l'EDF comme la 2e équipe la plus détestée de la Coupe du Monde, derrière l'Argentine (à part l'argument Maradona, j'avoue ne pas trop comprendre pourquoi...).

Cela s'ajoute à la longue liste de sondages démontrant à quel point plus personne ne croit en un bon parcours des Bleus au pays de Mandela, en France même. Qui sème le vent, récolte la tempête. C'est bien connu.

Les Bleus ? On les aime pas.

18:14 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bleus, henry

20 août 2009

Saison 1 / Episode 31 : Illusion ou Réalité ?

bolt.JPG

 

9 secondes et 58 centièmes.

Il ne fallait pas être en retard pour assister à l'évènement sportif de l'année, événement provoqué par l'ovni Usain Bolt, celui qui avait le temps d'encourager ses adversaires pendant qu'il courait le 100 mètres.

Un temps, repoussant les limites de l'être humain.

Un homme, bouleversant les habitudes.

Le Monde s'extasie devant pareil exploit, tant cela semble irréel,

Il y a encore quelques années, passer sous les 9,80 était un rêve. Voilà qu'en moins d'un an, Bolt a révolutionné le 100 m de sorte que l'on entrevoit désormais la barre des 9,40 (selon les dires de Bolt lui-même).

 

L'an passé, à travers l'article « Citius, Altius, Fortius… » , j'avais évoqué le problème éternel du dopage.

Comment, alors que l'ombre du dopage prend aujourd'hui plus de place que les athlètes eux-mêmes, concevoir une telle performance, sans avoir le moindre soupçon vis-à-vis de cette dernière ?

Pour de nombreux fans de sport, voir le dopage partout est préjudiciable.

Après tout, les scandales liés au dopage ont fait tant de mal au sport, du cyclisme, évidemment, au football (du côté de la Juventus de Turin notamment, à l'époque où un certain Zinédine Zidane faisait des étincelles), en passant par le Catch où pourtant tout est écrit d'avance, qu'il serait bien dommage d'obscurcir chaque nouvelle performance digne de ce nom.

Pourtant, certains faits donnent un arrière goût bien amer à ces exploits en série, par exemple le miracle Usain Bolt ainsi et les sportifs jamaïcains.

En effet, alors que les médias en sont au point d'inventer des superlatifs afin de ne pas faire un copier/coller des commentaires de confrères d'autres chaînes, bien trop heureux d'avoir pu faire vivre un moment historique à leurs téléspectateurs respectifs, il convient de se pencher un peu sur deux faits entourant la sélection jamaïcaine.

 

Pourquoi la sélection jamaïcaine ?

Pourquoi ne pas viser le sport en général ?

Tout simplement car la Jamaïque est le symbole de l'athlétisme de ce début de 21è siècle : des athlètes impressionnant, une joie de vivre explicite, un obstacle difficile à surmonter pour les américains qui ont tant dominés l'athlétisme ces dernières années.

Et aussi car, comme je l'ai écrit plus tôt, deux faits laissent planer un doute sur la parfaite forme du sport jamaïcain :

Tout d'abord, 5 sprinteurs jamaïcains ont été contrôlés positifs il y a un mois.

Ensuite, Asafa Powell et Shelly-Ann Fraser, deux des athlètes jamaïcains les plus connus, ont faillis être écarté des Championnats du Monde par la Fédération jamaïcaine, tant les soupçons de dopage étaient forts.

Avant le début des J.O. de Pékin, plusieurs athlètes auraient refusés de se soumettre aux contrôles anti-dopage.

Evidemment, les médias en ont beaucoup moins parlé, voir pas du tout.

Gênant.

 

powell.jpg
Asafa Powell

 

Les raisons d'espérer.

 

On ne va pas partir trop pessimiste.

Quand on voit Usain Bolt courir et qu'on est soit-même un athlète, on prend une leçon d'athlétisme.

Les experts ont vite fait de remarquer la qualité de redressement du jamaïcain lors du départ du 100 mètres.

Culminant à 196 centimètres du sol, Bolt partait avec un handicap, celui de devoir relever son corps le plus rapidement possible.

Des anciens Rois du 100 m, peu mesuraient près de 2 mètres (pour ne pas dire aucun!) et pourtant lui met cet handicap de côté pour pouvoir virer en tête dès la mi-course.

 

Autre point important, et cette fois un léger avantage, là aussi liée à sa taille, la distance parcourue par une de ses foulées.

Inutile de faire un dessin ici.

Dès lors, Bolt surmonte les obstacles liés à sa taille, pour finalement en tirer un avantage.

Dans ce cas, les Records peuvent commencer à tomber.

 

Soyons maintenant plus théorique.

5 sprinteurs jamaïcains convaincus de dopage mais qui participent finalement aux Championnats du Monde.

C'est un peu suspicieux, il est vrai.

Néanmoins, il est aussi vrai que l'on a pas encore eu de contrôle positif officiel concernant d'autres stars jamaïcaines.

1er et 3è (Asafa Powell) au 100 m, 4 finalistes féminines au 100 m (1ère et 2è au finish), et encore à l'instant même où j'écris ces lignes, les relais n'ont pas encore eu lieu.

Après une énorme domination des américains entre les années 90 et 2004, accouchant du contrôle positif de la star Marion Jones, voici venu le temps des jamaïcains.

Marion Jones avait tout écrasée à son époque, et cela lui a valu 6 mois de prison pour avoir été contrôlée positive.

Verra-t-on le même scénario se produire avec Usain Bolt, ou un autre sportif, dans les années à venir ?

 

 

relais record 4100.jpg
Le relais 4x100 m jamaïcains, sacré le 22 août à Pékin en battant le Record du Monde

 

Les raisons de douter.

 

L'image qui restera de ces jeux sera celle de Bolt franchissant la ligne en 9,58, c'est certain.

Il y a une autre image qui a marqué la semaine passée, mais qu'on a déjà oubliée :

Usain Bolt rigolant et semblant encourager son adversaire mais ami d'entraînement, Daniel Bailey pendant l'une des séries de qualification du 100 m.

Ça, c'est fort.

Les commentateurs s'extasiaient devant cette image, trouvant éblouissant de faire un temps d'à peine 10 secondes en s'amusant pendant la course.

Il est certain qu'après avoir prit l'habitude de voir les coureurs hyper concentrés et courant à bloc, c'est assez bluffant de voir une telle facilité.

Il faut pourtant bien aller au-delà des émotions, comme à l'accoutumée sur ce blog, afin de se poser la question suivante : Trop, c'est trop ?

 

Arrogance ? Etat d'esprit unique ?

Les détracteurs et les fans d'Usain Bolt choisissent bien rapidement leur réponse, cela va de soit.

Il en reste qu'après une réaction aussi unique l'an passé, lorsque Bolt fête son nouveau règne avant même d'avoir franchi la ligne à Pékin, on se demande jusqu'où sa force peut-elle aller, ou quand la mascarade va-t-elle s'arrêter.

 

Actuellement, la Jamaïque occupe la seconde place au Tableau des médailles, avec 7 médailles (dont 3 en or), juste derrière les USA et leurs 8 médailles qui sont donc toujours bien présents, et devant le Kénya qui totalise 6 médailles.

Pour le sport, il serait bon que l'on ne trouve pas de trace de dopage chez un des coureurs jamaïcains (ou d'aucune autre nationalité d'ailleurs).

Disons que si Usain Bolt et ses compatriotes sont sains et véritablement plus forts que les autres, ils le sont durant une mauvaise période, une période où le soupçon l'emporte sur l'admiration.


Sources :

Les jamaïcains sont-ils dopés ?

Premier cas de dopage à Berlin

12:50 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bolt, athlètisme