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09 décembre 2008

Saison 1 / Episode 8 : Du Bon Usage de l'Emotion (?)

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Une nouvelle fois, nous avons vécu le week-end médiatique le plus remarqué de la fin d'année, avec la diffusion du Téléthon et de l’élection de Miss France.
Chacun de ces événements avait un parfum particulier cette fois-ci, l'un qui se devait de faire bonne figure malgré la crise économique actuelle, et l'autre qui mettait un point final à une année de discorde au plus haut rang.

Je précise dès maintenant que je ne vais pas m'attarder sur une analyse pointue de l'élection de la prétendue plus belle femme de France (car dans ces circonstances toutes les femmes mesurant moins de 1,70m ne le sont pas, une énormité cela va sans dire).

Les médias nous prouvaient une nouvelle fois à quel point le pur show paie et nous avions donc le choix entre plastique et éthique, la silhouette de très jolies femmes et la règle de bon sens afin d'aider les malades.

Je vous avais prévenu, afin d'user de la liberté d'expression à bon escient, je m'efforcerais de ne pas me fixer de limites, et tant pis si mes propos choquent certains.

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Chloé Mortaud, Miss France 2009 et la Dame au Chapeau


Sensualité VS Compassion.

Le téléthon est devenu une véritable coutume, au même titre que l'élection de Miss France, mais évidemment pas pour les mêmes raisons.

Ainsi, tandis que plus d'un demi-million d'appels et de sms payant était destinés à TF1 pour départager deux femmes, d'autres ont fait des dons afin de faire avancer la recherche.

Comme quoi, chacun utilise son argent à bon escient, et surtout selon son bon vouloir...

Nous pouvons noter un paradoxe quant à la grande disparité entre ces deux événements : d'un côté, une magnifique femme que nous reverrons de temps en temps durant l'année, et de l'autre des enfants que nous aimerions ne pas voir tant leur souffrance est injuste.

L'utilité est pourtant le facteur qui semble faire primer le Téléthon, destiné à trouver des solutions pour guérir les maladies touchant bien trop souvent les enfants, et en face un concours de beauté s'apparentant en comparaison à une supercherie.

En une soirée, la télévision a donc livré ce qu'elle avait de meilleur à offrir, à savoir un relais des plus efficaces à des fins honorables, mais aussi le pire avec un concours de beauté d'une assez plate importance (sauf si la nouvelle Miss a réalisé des photos sympathiques, ce qui pourrait lui faire une bonne campagne médiatique durant l'année à venir).

Que les deux événements se déroulent le même soir, c’est peut-être un simple hasard du calendrier, mais toujours est-il qu'il rend la situation assez intéressante.

Néanmoins, il convient de se pencher de plus près sur le Téléthon car s'il semble être le meilleur élève des prime time (c'est tout de même autre chose que « Qui peut battre Benjamin Castaldi ?»), nous allons devoir dépasser l'émotion que suscite un tel programme pour décoder l'émission en elle-même.
De ce fait, nous allons remarquer que, finalement, le pire de la télévision ne se trouvait peut-être pas sur TF1...

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Au-delà des apparences.

Je n'attaquerais pas la finalité du Téléthon, qui est d'une importance cruciale en vue de faire progresser la recherche, mais je ciblerais plutôt les codes utilisés car une fois dépassé l'aspect vital, il n'en reste que c'est le meilleur exemple de la manipulation des émotions par les médias.

Cette année, le Téléthon avait la pression. Après la crise financière mondiale et le problème existentiel du Droit au Logement, parvenir à faire débourser une centaine de millions d'euros à des français ayant le moral dans les chaussettes au pied du sapin relevait du Challenge.

Pourtant, cette année encore, le taux flirte avec la barre symbolique des 100 millions d’euros.

Le téléthon, comment ça marche ?

Tout d’abord, comme le problème des SDF vu dans « La Froideur de la Mort », c’est une actualité qui revient annuellement pendant le premier week-end de décembre, pour ensuite hiberner les 363 jours suivants (les médias parlent-ils des maladies nosocomiales en juillet ?).

Ainsi, les présentateurs se retrouvent-ils plus de 24 heures durant à prêcher pour une cause dont ils ne diront mot au cours de l’année.

Les plus mauvaises langues critiquent le Téléthon en ce que cela rime avec une surexposition d’enfants malades.
Ils n’ont pas tort, mais le problème est bien là : comment faire avancer la recherche sans démontrer les conséquences des maladies évoquées durant l’émission ?

Il convient donc de se demander si les médias peuvent dépasser la limite de l’acceptable afin de pousser à donner encore et encore.

Le plus frappant samedi soir, ce fut les moyens utilisés pour engranger des dons alors que le compteur était à la traîne : une présentatrice martèle le slogan « 36 37 » avant d’envoyer un reportage sur un enfant victime de vieillissement accéléré de la peau, sans doute l’un des reportages les plus choquant du week-end, très convaincant pour qui hésitait faire un don.

On peut alors se demander si le recours à l’émotion, même dans un but louable, doit-il être encadré ?

Evidemment, nous parlons du Téléthon, mais les médias ne peuvent-ils pas user de cette force de dissuasion dans d’autres buts beaucoup moins glorifiant ?

Un slogan martelé jusqu’à l’asphyxie, des phrases démagogiques qui s’enchaînent sur un bandeau interminable, des vidéos de plus en plus trashs, où se situe la limite ?

Surtout, point primordial que tout le monde doit savoir : tous les dons réalisés au cours du week-end ne sont pas définitifs.
En effet, même si certains doivent le savoir, n’imaginez pas que les 95,2 millions d’euros récoltés sont déjà dans les poches des différentes associations, loin de là.
« Promesses de Don », voilà ce que c’est, des promesses. Dès lors, sur les 95,2 millions, combien seront réellement récoltés ? Nous ne le serons jamais…

Le Téléthon reste cet instant de solidarité où nous pouvons tous aider la science, mais les moyens utilisés amènent à réfléchir sur la manipulation des émotions faite par les médias.

L’an prochain, regardez de plus près les codes du Téléthon, et espérez que ce système ne soit pas généralisé à des émissions moins honorables.

Sources :

Les Miss battent les Malades

http://www.tele7.fr/tv/news-tele/audiences-tv-l-election-de-miss-france-couronnee-de-succes/(gid)/675240


Un Téléthon en forme

http://www.tele-2-semaines.fr/contenu_editorial/pages/echos-tv/3146-avec-952-milions-d-euros-de-dons-le-telethon-frole-le-chiffre-2007

05 décembre 2008

Saison 1 / Episode 7 : Citius, Altius, Fortius…

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Tour de France, Euro Foot, Jeux Olympiques, cette année encore le sport nous a fourni son lot d’émotions fortes.
Néanmoins, cette semaine, une information a réveillé les vieux démons du sport moderne.
Tim Montgomery, Médaillé d’Or avec le relais 4x100m américain lors des J.O. de Sydney en 2000, a avoué s’être dopé lors de cette même olympiade.

Cela n’a pas fait la Une de l’actualité, et pour cause, aujourd’hui qui peut être surpris à l’annonce d’un aveu de dopage par un Champion de renom ?

En effet, depuis maintenant dix ans et l’affaire Festina, scandale qui éclaboussa alors le Tour de France cycliste, le dopage s’est invité à la table des disciplines sportives, pour ne plus la quitter.

Le dopage, qu’est-ce ?
Le seul moyen de gagner des compétitions diront les mauvaises langues, un fléau qu’il est nécessaire d’éradiquer le plus vite possible diront les autres.
Les organisations mondiales anti-dopage, l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) en tête, luttent depuis plusieurs années maintenant afin de dénoncer les tricheurs du 21è siècle et pouvoir anticiper les futurs cas de dopage.

Bien plus qu’un combat, c’est un véritable défi que s’est lancé le milieu anti-dopage en essayant de reprendre l’avantage sur les progrès de la Science, un avantage qui semble s’être accru inlassablement depuis trop longtemps pour pouvoir être rattrapé.
Pourtant, il en va de l’intérêt même du sport de remporter cette lutte.

Aujourd’hui, les spécialistes parlent même d’un « EPO 3è Génération » après un Tour de France 2008 qui a de nouveau distribué son lot de rebondissement en excluant les plus sérieux prétendants au Maillot Jaune pour une seule et même raison : utilisation d’anabolisants.

Surtout, n’oublions pas que le dopage ne touche pas seulement le cyclisme, même si c’est le milieu où les cas de dopage sont parmi les plus médiatisés, mais tous les sports et même ceux où l’intérêt de gagner est bien relatif (le Catch, où tout est scénarisé).

Ainsi, il est nécessaire de voir quel est le visage du sport en 2008, ce que nous pouvons craindre, mais aussi espérer.

Le sport, concept mal dans sa peau.

De nos jours, les médias n’hésitent pas à reléguer une information au second plan pour faire primer un évènement sportif.
Nous en avons eu un nouvel exemple cette semaine avec la nomination du Ballon d’Or France Football, information qui relégua au second rang l’ouverture du procès de trois jeunes femmes ayant provoqué le décès de dix-huit personnes après avoir incendié une boîte aux lettres au rez-de-chaussée d’un immeuble.

Le sport, c’est avant tout un langage universel qui parle à tous. Tout le monde s’intéresse à au moins un sport, si ce n’est plusieurs.

A première vue un Monde sain, le sport a pourtant rapidement tendu vers le profit avec l’émergence du professionnalisme et de nouveaux enjeux économiques venant se coller aux résultats.

Football, Cyclisme, Formule 1, Rugby, tous ces sports sont, au fil de leur histoire, objet de marchés de plus en plus juteux, ce qui donne une autre importance au sport, et surtout aux résultats acquis.

Ainsi, aujourd’hui, un footballeur professionnel peut-il toucher 40 000 euros par mois en jouant dans une modeste équipe de Ligue 1 française, voire 150 000 euros par mois s’il s’exile de l’autre côté de la Manche.

Le business entourant le sport n’explique pas tout quant à l’invasion de l’EPO dans les métabolismes de nos sportifs préférés, mais ça y a très fortement contribué.

De ce fait, dans quelle mesure le sport peut-il encore faire rêver aujourd’hui ?
Quel intérêt lorsqu’est faussé le sentiment de voir de véritables humains se dépassant afin de donner le meilleur d’eux-mêmes, quand l’on sait qu’ils peuvent nous mentir afin d’entasser des millions ?

Vous l’aurez compris, malgré le fait que les sportifs jouent avec leur propre santé en se dopant, celui qui y perd le plus, c’est le Sport lui-même.

Désabusés, combien ont déjà supprimé de leur agenda les trois semaines du mois de juillet consacrées au Tour de France, devenu une véritable mascarade ou le Maillot Jaune n’est pas décerné au meilleur coureur, mais à celui qui à réussi à slalomer entre les tests anti-dopage ?

Les performances s’enchaînent, les records tombent, les exploits se multiplient, mais la farce n’est-elle pas en train de nous aveugler ?

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Tim Montgomery

L’enjeu du 21è siècle ?

Cet été encore, plus de 4 milliards de téléspectateurs ont suivis les miracles des Usain Bolt et autres Michael Phelps lors des olympiades de Pékin.

Le sport n’est plus un simple divertissement, c’est une véritable religion, une croyance dans laquelle les personnes du monde entier se réfugient pour fuir leur quotidien.
Ce n’est pas une caricature, dans un stade de football nous sommes tous supporters, nous sommes égaux, nous oublions notre emploi, nos soucis personnels, le temps d’un match.

C’est peut-être ça la beauté du sport, quel qu’il soit, c’est d’unir toutes les générations, catégories sociales et nations durant 90 minutes.
Certains se rappelleront peut-être le match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2010 opposant l’Arménie à la Turquie, c’était il y a quelques mois, et la portée historique (mais surtout symbolique) d’un tel évènement ne peut qu’avoir un impact positif sur l’histoire mouvementée de ces deux pays.

Ainsi, dans un Monde en proie à la Crise (pas seulement économique), les évènements sportifs sont une réelle bouffée d’oxygène qu’il faut protéger.

La lutte contre le dopage, fléau faussant toute la réalité du sport, se doit d’être remportée par les instances anti-dopage, car plus qu’un simple concept, c’est une émotion universelle qui risque de disparaître, et nul doute qu’après les apports négatifs du Business, le dopage serait la maladie achevant un concept en bien mauvaise santé…

Les raisons d’espérer ?
Les progrès effectués chaque jour par les instances.
Je l’ai martelé plus haut, l’écart semble trop important pour rattraper les tricheurs, mais force est de constater que, petit à petit, ces derniers sont pointés du doigt et ne s’en remettent pas.

Le Tour de France est sans doute le meilleur symbole de ce chamboulement : chaque année dorénavant les meilleurs coureurs sont arrêtés en plein envol.

Vu la situation, tant pis pour le spectacle, l’urgence est telle que l’important n’est plus de savoir qui mérite le Maillot Jaune, mais plutôt qui ne le mérite pas.

Pourquoi ne pas avoir 10 Tours tournant à la mascarade, si c’est pour ensuite voir un tant désiré « Tour Propre » ?

Sources :

Tim Mongtomery avoue

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sports/20081124.FAP9612/athletisme_montgomery_admet_setre_dope_avant_les_jeux_d.html


Le Retour d'Armstrong

http://www.liberation.fr/depeches/0101284452-cyclisme-le-tour-n-a-pas-doute-de-la-participation-d-armstrong

16:12 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dopage, sport

29 novembre 2008

Saison 1 / Episode 6 : La Froideur de la Mort

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Tous les ans, à la même époque, les magasins remplissent leur rayon jouet, les boîtes de chocolat s’invitent dans notre demeure, les villes se parent de lumières, les monts environnants mettent leur manteau blanc et l’air est à la fête (du moins en théorie).

A la même époque, aussi, les mêmes acteurs retrouvent une place de premier choix au JT de 20h, place qu’ils avaient quitté dans une indifférence remarquable dès le retour des beaux jours, dix mois plus tôt.

A travers ces acteurs, je vise évidemment les Sans Domicile Fixe, plus que jamais sur le devant de la scène en ces temps de grand froid et de contradictions ministérielles.

Ces jours-ci s’est ouvert le débat sur l’aide à apporter aux SDF, une aide qui semble pour le moins être une règle de bon sens, mais qui se heurte au libre arbitre des principaux concernés, qui sont bien souvent les premiers à remettre en cause les structures mises à leur disposition.

Il convient donc de confronter la nécessité d’aider les personnes en danger (car c’est bien de cela qu’il s’agit, le nombre de SDF décédés étant à cette heure-ci fixé à six en un mois pour la seule région parisienne) au respect du libre arbitre de chacun.

Une situation d’urgence.

Avec la crise économique qui continue sa course effrénée, les rebondissements au sein du PS et les derniers attentats à Bombay, on peut se demander en quoi le fait que six SDF soient décédés fasse la Une de l’actu.

Si les médias s’intéressent autant à la situation actuelle, c’est peut-être car nous sommes à l’aube d’un tournant important quant à la considération de ces personnes.

Cette année, nous pouvons facilement affirmer que l’Hiver ne sera pas en retard, et les SDF, exclus de la société 10 mois sur 12, retrouvent un peu de cet intérêt que leur porte les caméras.

Il faut rappeler qu’il y a deux ans, le gros coup médiatique de la fin d’année 2006 fut à mettre à l'actif de l’association Les Enfants de Don Quichotte et leur multitude de tentes dressées au bord de la Seine, pendant que les familles faisaient leur shopping de noël.
Depuis cette histoire, le débat prit une grande ampleur, et cette année il allait de soi que les opinions divergentes se croisent à nouveau.

Après avoir pu aiguiser leurs arguments tout au long de l’année ? Pas sûr vu les solutions proposées aujourd’hui.

Il semble totalement inconcevable qu’en 2008, des personnes meurent dans les rues d’une des capitales du Monde.
Pourtant si, et s’il y a deux ans une nouvelle étape paraissait avoir été franchie avec un côté « spectaculaire » donné au SDF et leurs tentes autour de la Seine, il semble bien que c’est cette année que les choses peuvent changer.

Le Gouvernement veut prendre les choses en main : faire en sorte que chaque SDF soit hébergé en cas de grand froid, afin de répondre au mieux à l’urgence actuelle.
Alors c’est bon, me direz-vous, le problème est réglé, passons à autre chose.

Pas tout à fait…

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Christine Boutin, Ministre du Logement

Une solution logique ?

Nous avons des SDF qui décèdent dans la rue à cause du froid, alors mettons-les à l’abri, hébergeons-les le temps que le printemps revienne et nous pourrons passer à autre chose.

Pas besoin d’avoir fait Science Po’ pour arriver à une telle conclusion, et pourtant cette solution simple provoqua un véritable tollé lorsque Christine Boutin, la Ministre du Logement, l’a donna en pâture à l'opinion publique.

En effet, l’aspect contraignant de la mesure (l’hébergement forcé des sans-abri dès que la température est en-deçà de 6 degrés) n’est pas du goût de tout le monde, et les associations d’aide aux sans-abri légitiment une telle critique : des structures inadaptées qui ne feraient qu’accroître les risques pour les SDF, des structures qui ne répondraient pas aux besoins des principaux intéressés.

Il est ainsi pertinent de revenir sur la liberté que nous avons tous de faire des choix.

On ne peut obliger les sans-domicile-fixe à aller dans un hébergement, c’est un fait.
Pourtant, le bon sens voudrait qu’on soit au contraire bien plus alerte afin de répondre à leurs problèmes.

De plus, comme l’a souligné le Premier Ministre lui-même, le devoir d’assistance à personne en danger est présent.

Le bon sens pousse à voir la solution d’hébergement forcé comme celle primant.
Néanmoins, et c’est là l’intérêt de cette réflexion, le libre arbitre doit être respecté bien qu’il soit en contradiction avec le bon sens.

Dès lors, que privilégier ? Le bon sens ou le libre arbitre ?

Il faut préciser, si besoin est, que dans un Etat de Droit, nous sommes libre de faire tout ce qui n’est pas interdit.
Evidemment, rien n’interdit à une personne de refuser une aide extérieure, quelque soit les circonstances.
En revanche, l’enjeu ici n’est pas simplement de refouler une décision de l’exécutif, mais bien de défier la mort à travers cette volonté.

Pouvons-nous laisser des personnes (que la société a déjà plus ou moins exclue, ce qui joue sans doute dans leur envie de ne pas être aidée par elle-même) conscientes des risques qu’elles encourent agir ainsi ?

Comme vu précédemment dans « Quand l’Euthanasie devient Droit », nous avons pu conclure qu’accepter la pire des solutions est parfois acceptable, mais ici le problème est bien différent vu les circonstances qui nous sont présentées.

Bref, le problème qui se pose ici comme au Gouvernement est d'arriver a concilier nécessité d'aider avec liberté de choisir.

Après tout, quelle confiance un sans-domicile-fixe peut-il accorder à un régime qui l'a (il peut légitiment le penser) abandonné ?

Même si chaque partie doit donc être satisfaite, force est de constater que le problème n'est peut-être pas celui de trouver une solution adéquate, mais plutôt le fait que cette solution arrivera sans doute trop tard pour les personnes qui seront victimes du froid durant les semaines à venir...

Source :
http://www.lesechos.fr/info/france/4802837-hebergement-fo...

21:15 Publié dans France | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sdf, hiver, mort, hébergement